En avril 2012, Volta Wananije et Mélina Gowé avaient braqué une station service après avoir volé un fusil de chasse. Au bout du canon de l'arme, deux hommes : le pompiste et un client, le député socialiste Bernard Lesterlin de passage en Nouvelle-Calédonie pour faire campagne pour Francois Hollande.
En avril 2012, le député PS de l'Allier BERNARD LESTERLIN s'était retrouvé au milieu d'un braquage dans une station-service de Nouvelle-Calédonie. Il avait été menacé par un des deux braqueurs avec une arme à feu et avait reçu un coup du canon au visage. Le député n'avait alors pas porté plainte. Mais le procés a débuté lundi à Nouméa. Les accusés risquent jusqu'à 20 ans de prison.
Le 10 avril 2012, à la station service du péage de la Savexpress, il est environ 22 heures, Volta Wananije et Mélina Gowé vont commettre les faits pour lesquels ils sont jugés par la cour d’assises de Nouméa.
Volta met en joue le pompiste et l’oblige à lui remettre la caisse, un client est agressé, c'est le député socialiste Bernard Lesterlin ( de passage en Nouvelle- Calédonie pour faire campagne pour Francois Hollande). Il prend un coup de canon au visage. Heureusement, le calibre 12 volé quelques heures plus tôt à Koutio est mal chargé. Après ce braquage, le couple s’en va avec un butin de 69000 francs pacifiques, soit 579,60 euros (montant de la caisse et de quelques paquets de cigarettes).
Alertée par le pompiste, la gendarmerie arrêtera deux heures plus tard (vers minuit) les deux agresseurs rapidement identifiés, grâce à la vidéo de la caméra de surveillance.
Les gendarmes font rapidement le lien avec le vol d’un fusil de chasse, survenu dans l’après-midi même, dans une habitation de Koutio. Un endroit que Mélina connaît bien puisqu’ elle y a travaillé en tant qu’employée de maison. Sur place le couple avait menacé d’une arme blanche et séquestré l’un des occupants pour subtiliser le fameux fusil et plusieurs objets : un butin estimé à plus de 2,3 millions de francs pacifiques, soit 19320 euros.
Les victimes du couple de braqueurs se sont constituées parties civiles, à l’exception du député Bernard Lesterlin. Ce lundi, les jurés de la cour d’assises ont procédé à l’examen de personnalité des deux accusés .
Volta, âgé de 21 ans au moment des faits, et Mélina, 19 ans en 201,2 ne semblent pas vraiment prendre conscience de la gravité de leurs actes, et tous deux ont reconnu sans opposition les faits. Mélina, placée sous contrôle judiciaire comparaît libre, contrairement à son compagnon en détention depuis les faits.
Ils risquent jusquà 20 ans de réclusion criminelle, le verdict est attendu dans la journée de mardi.