Ma montre, mes lunettes sont désormais intelligentes. Nous verrons bientôt apparaître un dressing 2.0 composé de vêtements connectés, voire intelligents. C'est ce que Farid Haroud est parti découvrir pour Enquêtes de régions (diffusion vendredi 28 mars après Soir 3).
Imaginez par exemple, un tee-shirt équipé d'électrodes, de capteurs, de fibres conductrices et d'émetteur qui transmettent toutes les informations programmées à un ordinateur ou smartphone. On s'éloigne du boîtier que l'on intègre dans le vêtement. La tendance va vers la fibre elle-même récepteur, conducteur et transmetteur de données (et en plus ça passe à la machine !).
Cityzen Sciences, une entreprise lyonnaise, poursuit des recherches dans ce sens. C'est le groupe ardèchois Payen, leader européen du fil et des tissus élastiques (1839) qui met au point le fil conducteur et élastique.
Eolane, géant de la micro-électronique installé à Combrée dans le Maine et Loire, fournit les capteurs et le boitier qui fournit l'énergie et transmet les données. La miniaturisation est poussée à l'extrême.
L'ASSE, l'ASVEl et la stade toulousain seront les testeurs des premiers prototypes. Ce sera la prochaine étape.
On parle déjà de sous-vêtements intelligents qui pourront aider au dosage d'une médication. Il existe également des chaussettes connectées pour améliorer la technique de course. Des idées plus farfelues fleurissent comme le body de bébé qui sert d'alerte (Etats-Unis) ou le soutien-gorge qui surveillant vos humeurs, vous dissuade de manger quand cela ne s'avère pas nécessaire...
Encore plus light, le tatouage électronique éphémère fait également l'objet de recherche.
Toute l'histoire reste à écrire. Rendez-vous vendredi soir après Soir 3 pour en savoir plus.