Ce jeudi 27 mars, le tribunal de commerce de Nanterre examine l’avenir de FagorBrandt et de ses 1800 salariés, sachant que leurs destins demeurent liés. A Lyon, les salariés de SITL manifestaient ce jeudi matin au départ de la gare Jean-Macé et jusqu’au grilles de la préfecture.
La SITL, ex filiale du groupe Fagor Brandt, est en redressement judiciaire depuis le 2 janvier dernier.
Deux offres de reprise avaient déjà été déposées cependant, mardi 25 mars en fin de journée, les salariés de l'entreprise installée dans le quartier de Gerland ont annoncé qu'ils déposaient eux aussi une offre. Ils prévoient de sauver 250 emplois sur 420 en relançant au plus vite la production de lave-linges. Une activité viable, selon ces salariés réunis dans un groupe de travail qui comprend aussi des ingénieurs du centre de recherche FagorBrandt.
Désormais, les salariés de SITL attendent des pouvoirs publics, ministère du Redressement productif et de l’Economie solidaire, voire ministre de l’Ecologie, un soutien qui permette la levée des conditions suspensives à leur offre, au rang desquelles le financement, de l’ordre de 8 millions d’euros, à trouver, tout comme l’obtention d’une licence permettant le redémarrage de la fabrication de lave-linge à Lyon.
A ce jour, les deux autres offres de reprise, sont:
- Celle du carrossier Gruau qui prévoit de sauver 40 emplois sur les 100 qui étaient affectés à la production de véhicules utilitaires électriques (autre activité de SITL)
- Celle du directeur de l’usine de Gerland, Pascal Mallen, qui sauvegarderait 41 salariés en reprenant l’activité filtres d’assainissement.