C'etait l'un des autres enjeux de ces municipales.Les sénatoriales qui se dérouleront en septembre prochain pourraient signer le retour d'une majorité de droite à la haute assemblée. Selon l'UMP ,l'alternance serait déjà dans les résultats du second tour.
La poussée de la droite aux municipales pourrait se traduire par une alternance au Sénat lors du prochain renouvellement partiel en septembre, la gauche disposant d'une courte majorité dans la Haute assemblée.Les municipales sont en effet considérées comme la clé de ce scrutin puisque les sénateurs sont élus essentiellement par des représentants des communes.Selon l'UMP ,le "Sénat devrait repasser à droite en septembre vu le nombre de villes de plus de 9.000 habitants,pourvoyeuses de grandes électeurs, qui ont basculé dans notre camp", affirme -t- au cabinet du président de l'UMP Jean-François Copé.
Cette année, 178 sénateurs sur 348 seront élus au suffrage universel indirect par un collège comprenant les députés, les conseillers généraux, régionaux, et des représentants des communes de leurs départements. Ces derniers forment 95% des votants. A noter que le vote pour ce scrutin est obligatoire.Or la gauche dispose d'une très faible majorité actuellement au Sénat, avec 178 sièges sur 348, et la forte poussée de la droite devrait rebattre les cartes.
En 2011, à l'occasion du dernier renouvellement, la gauche unie --PS, communistes, écologistes, PRG, divers gauche--, avait remporté la majorité absolue grâce à un gain de 25 sièges. Pour la première fois depuis Gaston Monnerville, en 1968
un président de gauche, Jean-Pierre Bel, est élu président de la Haute assemblée une victoire interprétée comme la préfiguration du succès de François Hollande à la présidentielle de 2012.
Cette année, sont renouvelés les sénateurs des départements compris, par ordre alphabétique, entre l'Ain (01) et l'Indre (37), puis du Bas-Rhin (67) à l'Yonne (89).