Des étudiants de l'INSA font l'impasse sur leurs congés. Ils essaient de mettre au point un dépolluant des eaux contaminées par du nickel. Une recherche qui pourrait leur valoir l'or à un concours international d'ingénierie biologique.
Ils sont treize. Treize étudiants dont onze Insaliens qui planchent sans relâche sur la mise au point de leur procédé de dépollution des eaux contaminées au nickel. Baptisé Curly'On, leur projet passe par la modification des molécules d'ADN d'une bactérie afin de la pousser à produire ce quel'on appelle un biofilm en mesure de capter, de piéger le métal lourd indésirable.
Il s'agit donc de modifcation d'organismes, les fameux OGM. Mais ici dans le cadre d'une modification ne présentant pas de danger, assurent les étudiants.
Surtout, s'ils parviennent aux résultats escomptés, les étudiants auraient créé un procédé peu coûteux et donc accessible à de nombreuses populations dans le monde entier.
Si l'équipe n'est pas tenue de présenter des résultats aboutis pour décrocher une médaille, elle doit en revanche bâtir son projet suivant des critères bien précis.
Explications Aude Henry et Claire Cherry-Pellat :