Après des mois de répétitions, le jour J est déjà terminé. Entre stress et excitation, les milliers de danseurs ont investi la rue de la République, à Lyon, pour leur défilé. Parmi eux la famille Caparros, que nous vous avons présentée cette semaine. Retour en leur compagnie sur cette folle journée.
De la bonne humeur à revendre ! S'il fallait ne garder qu'un seul qualificatif pour définir le groupe de Vaulx-en-Velin, ce serait celui-là. Passer une journée avec les participants vaudais au défilé de la biennale de la danse c'est l'assurance d'une ambiance festive, joyeuse et communicative.
9h45 : départ chantant du bus à Vaulx-en-Velin
Dès 9h30 dimanche matin, ceux qui ont choisi les transports en commun spécialement affrétés pour l'occasion se retrouvent à l'arrêt de bus. L'excitation est déjà palpable. A peine grimpées à bord, ces dames (l'ensemble est majoritairement féminin) n'arrêteront plus jusqu'à leur arrivée au lycée La Martinière à Lyon qui abrite les "loges" du groupe: musique et danse envahissent l'espace. On répète jusqu'à la dernière minute le chant africain qui accompagne le défilé et jusqu'aux pas de la tarentelle qui se dansera en fin d'après-midi, place Bellecour.
10h30 : arrivée à Lyon
Le défilé n'a pas officiellement commencé mais c'est tout comme !
Alicia qui ne danse pas cette année se met aux couleurs du groupe. Elle distribuera pendant sur tout le parcours les bouteilles d'eau bien précieuses en cette chaude journée.
Emma, elle, commence par récupérer son costume dans la salle dédiée.
Quant à Ethan, il a finalement changé de rôle. Il doit distribuer les fanions au public et, en tête de cortège, fera même quelques pas de danse.
14h30 : devant le lycée La Martinière
Tout le monde est fin prêt. Le défilé a commencé pour les premiers groupes qui sont déjà dans la rue de la République. Les "FreeDoun" passent en avant-dernière position. C'est une fois encore l'occasion de chanter au rythme des percussions de Sory Diabaté et ses comparses Ousman et Issiaga Koyaté. Quand passe le groupe de Bron, la rue n'est plus que chants, cris et applaudissements.
Pendant près d'une heure et demie, sous un soleil de plomb, danseurs et percussionnistes vont se donner à fond sur les rythmes africains de Sory Diabaté et la chorégraphie imaginée par Winship Boyd et Maïssa Barouche pour la partie hip hop
Fourbus mais heureux ! Tout s'est bien passé et le public semble avoir apprécié. Parents et enfants Caparros ont encore un peu la tête dans les nuages. Même après un dixième défilé pour Gladys, la magie opère toujours. Quant à Ethan, il garde la tête froide...