La Bulgarie à la recherche de son glorieux passé agricole

C'est une ancienne place forte de l'agriculture en Europe. L'élevage bulgare a connu ses lettres de noblesse avant la chute du mur de Berlin. Depuis le cheptel a été divisé par 10. Une délégation est venue au Sommet de l'élevage pour chercher les clés d'un succès avec lequel le pays voudrait renouer.

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La Bulgarie, un grand pays d'élevage. Oui, avant. Avant la chute du mur de Berlin. A la fin des années 80, cet ancien membre du bloc de l'est comptait dans son cheptel 11,5 millions de moutons et 3,5 millions de vaches. A l'époque, l'agriculture bulgare était florissante, c'était une place forte au cœur de l'Europe, avec des clients russes et turcs. C'était également un des principaux fournisseurs d'agneaux aux pays du Maghreb et des Emirats Arabes Unis.

Vingt-cinq ans plus tard, l'état de santé de l'élevage bulgare affiche des constantes beaucoup moins bonnes. Les moutons ne sont plus qu'un million, quant aux vaches, elles sont à peine 150 000. C'est avec l'espoir de retrouver ce lustre d'antan qu'une délégation bulgare a accepté l'invitation d'honneur émise par les organisateurs du Sommet de l'élevage. Là-bas, l'élevage français est une référence. On lui reconnaît une avance en matière de génétique et on veut s'inspirer de ses méthodes de travail dans les exploitations agricoles.

Deux cents éleveurs bulgares ont fait le déplacement à Cournon d'Auvergne. Ils ont visité des fermes auvergnates et ont également pris contact avec les éleveurs d'Aubrac. La Montbéliarde, la Limousine et la Salers sont les trois espèces françaises qu'on trouve déjà en territoire bulgare, l'Aubrac pourrait être la prochaine.

Mais pour retrouver des chiffres à hauteur de leur histoire, les Bulgares attendent de leur Etat qu'il mette en place une politique agricole digne de ce nom. Doytcho Dimov, professeur au sein de l'Université agricole de Plovdiv, explique que les débouchés existent. Par exemple, "la Bulgarie importe 80% du porc dont elle a besoin", dit-il. "Dans mon pays, l'activité industrielle n'est pas suffisante pour fournir du travail aux gens", poursuit-il, "alors que l'agriculture ouvre des perspectives".

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