Le procès en appel du violeur et meurtrier présumé d'Agnès, une jeune fille de 14 ans, au Chambon-sur-Lignon en 2011, entre dans sa deuxième semaine devant la cour d'assises pour mineurs de Riom (Puy-de-Dôme). Une semaine principalement consacrée aux événements de novembre 2011.
La première semaine d'audience du procès en appel de Matthieu aurait vu le jeune homme davantage collaborer avec la justice. Lors de sa première comparution, il s'était illustré avec des réponses laconiques quand ce n'était pas par un mutisme total. Un an plus tard, le violeur et meurtrier présumé d'Agnès Marin a changé de comportement. Mais la froideur de ses réponses choque le père de la victime, Frédéric Marin. A nos confrères de France Bleu Pays d'Auvergne, il parle d'un "sang froid extraordinaire, éprouvant, épouvantable".
Après une première semaine consacrée à l'étude de la partie de l'affaire relative au viol de Julie (son prénom a été changé) dans le Gard, les débats vont se concentrer dès lundi sur les faits survenus en novembre 2011 au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) qui ont abouti à la mort violente d'Agnès à quelques jours de son quatorzième anniversaire.
Lundi, un médecin légiste, un docteur en taphonomie et un expert incendie vont se succéder à la barre. A partir de mardi, ce sont les enquêteurs de la gendarmerie d'Yssingeaux puis de la section de recherche de la gendarmerie de Clermont-Ferrand qui viendront témoigner avant de laisser place mercredi aux psychiatres et psychologues.
Les plaidoiries débuteront jeudi après-midi, jusqu'à vendredi. Le délibéré est attendu vendredi dans la soirée.