Martial Passi, maire communiste de Givors, a annoncé son intention de saisir le conseil constitutionnel pour les irrégularités constatées lors des élections sénatoriales. Des grands électeurs auraient été empêchés de voter, ce qui aurait coûté le siège laissé vacant par le communiste Guy Fischer
Le communiste Martial Passi, maire de Givors et candidat malheureux du Front de gauche aux sénatoriales dans le Rhône, va saisir le Conseil constitutionnel pour dénoncer des irrégularités dans le scrutin.
"En raison des conditions exceptionnelles créées par l'écart de seulement 5 voix, plusieurs listes ont souhaité examiner les résultats, les procès-verbaux et les conditions d'ensemble du scrutin", souligne mercredi M. Passi dans un communiqué. Le 28 septembre, il manquait seulement cinq voix au maire de Givors (9,28%) pour conserver le siège laissé vacant par le communiste Guy Fischer.
Joint par l'AFP, M. Passi a dénoncé des irrégularités lors du scrutin, notamment un double vote, et des grands électeurs empêchés de voter, leur nom ayant déjà été émargé sur la liste electorale. Il a déploré également la distribution de tracts devant la préfecture pendant l'élection.
Sept sièges étaient à pourvoir dans le Rhône : l'UMP en a remporté quatre, le PS mené par le sénateur-maire Gérard Collomb avait conservé ses deux sièges, et l'UDI un seul.