Les Tunisiens sont appelés aux urnes pour les premières législatives depuis le printemps arabe.10% du corps électoral tunisien vit en France. Rien qu'en région Lyonnaise, ce sont 45.000 ressortissants qui devraient voter. Mais faute de carte d'électeur, le scrutin se déroule dans la confusion.
Près de 5,3 millions de Tunisiens sont appelés aux urnes dimanche pour leurs premières législatives depuis la révolution, un scrutin clé pour la transition démocratique du pays et sous haute sécurité de craintes d'attaques jihadistes.
A Lyon, 45.000 ressortissants lyonnais devraient en principe voter. Seulement voilà , le scrutin se déroule dans la confusion : Certains électeurs figurant sur les listes électorales se retrouvent dans l'impossibilité de voter alors qu' ils sont pourtant inscrits. Seulement voilà, contrairement aux Français, les tunisiens ne disposent pas de carte d'électeur...
Le contexte politique :En octobre 2011, l'élection de l'assemblée constituante, remportée par les islamistes d'Ennahda, avait été le premier scrutin libre de l'histoire du pays mais le vote de dimanche est crucial car il doit enfin doter la Tunisie d'institutions pérennes près de quatre ans après le soulèvement de janvier 2011 qui donna le coup d'envoi au Printemps arabe.
Les enjeux du scrutin :
Les Tunisiens doivent voter pour désigner les 217 députés qui les représenteront pendant cinq ans et qui auront la tâche de former la majorité devant gouverner. Le mode de scrutin -- la proportionnelle au plus fort reste-- favorisant les petites
formations, les principales forces politiques ont souligné qu'aucun parti ne sera à même de gouverner seul.
- La nouvelle Constitution, adoptée en janvier, accorde de larges pouvoirs au Parlement et au gouvernement, et des prérogatives restreintes au chef de l'Etat.
- La présidentielle est prévue le 23 novembre.