Le président François Hollande a annoncé mardi le "lancement des travaux" de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin "effectifs à partir de 2016", lors d'un sommet franco-italien avec le président du Conseil Matteo Renzi. La France attend de l'Europe le financement à 40% du projet.
La France et l'Italie ont donc formalisé ensemble aujourd'hui la demande de financement européen, à hauteur de 40% soit entre 1,1 à 1,2 milliard d'euros, pour la période de travaux allant jusqu'à 2020 et concernant le tunnel transalpin de 57 km.
Au total la construction de ce tunnel s'élève à 8,5 milliards d'euros.
Cette demande de financement sera déposée d'ici la fin de semaine.
"En 2001, c'est-à-dire, il y a plus de 14 ans, un accord a été passé pour le lancement d'une ligne ferroviaire Lyon-Turin et pour que des travaux puissent être engagés", a expliqué le président français. "Il a fallu attendre aujourd'hui pour que puissions enfin traduire cet accord et engager une double opération", a-t-il poursuivi avant de détailler.
"La première, c'est de pouvoir avoir les actes juridiques permettant le lancement des travaux qui seront effectifs à partir de 2016", a expliqué M. Hollande. "La seconde opération est d'aller chercher les financements (...) et nous pouvons attendre de l'Union européenne 40% de nos financements", a-t-il complété.
Lors de ce sommet franco-italien, les deux ministres des Transports, Alain Vidalies pour la France et Maurizio Lupi pour l'Italie, ont paraphé l'accord pour "l'engagement définitif des travaux de la section transfrontalière de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin".
Cette "autoroute ferroviaire", combinant fret et trafic de voyageurs, dont le projet lancé en 1991 a été maintes fois ajourné, devrait entrer en service en 2028-2029. Mais les opposants à ce projet, particulièrement virulents côté italien, le jugent néfaste pour l'environnement et d'un coût exorbitant. 47 d'entre eux ont été condamnés fin janvier à des peines de prison pour des heurts violents en 2011.
Au total la construction de ce tunnel s'élève à 8,5 milliards d'euros.
Cette demande de financement sera déposée d'ici la fin de semaine.
"En 2001, c'est-à-dire, il y a plus de 14 ans, un accord a été passé pour le lancement d'une ligne ferroviaire Lyon-Turin et pour que des travaux puissent être engagés", a expliqué le président français. "Il a fallu attendre aujourd'hui pour que puissions enfin traduire cet accord et engager une double opération", a-t-il poursuivi avant de détailler.
"La première, c'est de pouvoir avoir les actes juridiques permettant le lancement des travaux qui seront effectifs à partir de 2016", a expliqué M. Hollande. "La seconde opération est d'aller chercher les financements (...) et nous pouvons attendre de l'Union européenne 40% de nos financements", a-t-il complété.
Lors de ce sommet franco-italien, les deux ministres des Transports, Alain Vidalies pour la France et Maurizio Lupi pour l'Italie, ont paraphé l'accord pour "l'engagement définitif des travaux de la section transfrontalière de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin".
Cette "autoroute ferroviaire", combinant fret et trafic de voyageurs, dont le projet lancé en 1991 a été maintes fois ajourné, devrait entrer en service en 2028-2029. Mais les opposants à ce projet, particulièrement virulents côté italien, le jugent néfaste pour l'environnement et d'un coût exorbitant. 47 d'entre eux ont été condamnés fin janvier à des peines de prison pour des heurts violents en 2011.
Un nouvel opérateur pour la future ligne ferroviaire
La société TELT (Tunnel Euralpin Lyon Turin) a annoncé lundi avoir été choisie pour construire et gérer la section transfrontalière de la nouvelle la ligne à grande vitesse (LGV) Lyon-Turin."Ce nouveau promoteur succède à la société LTF (Lyon Turin Ferroviaire) qui, d'octobre 2001 à février 2015, a mené les études et travaux de reconnaissance".Cette décision a été arrêtée lors de la première assemblée générale des associés de TELT, qui sera détenu pour moitié par l'Etat français et pour l'autre, par la compagnie nationale des chemins de fer italiens, FS Holding.