Émission spéciale sur les départementales dans la Loire ce midi sur France 3. "La voix est libre" propose chaque samedi pendant 3 semaines une édition spéciale sur les enjeux des prochaines élections avec les principaux candidats. Les téléspectateurs sont invités à s'exprimer à l'antenne par tweets
Moins d'un mois avant les élections départementales, France 3 Rhône-Alpes propose chaque samedi (11h) une émission spéciale sur les enjeux du scrutin dans le cadre de "La voix est libre". Une émission où les téléspectateurs sont invités à s'exprimer à l'antenne en partageant leurs tweets avec le mot clé : #LVELRA. Après la Loire, notre prochaine émission, samedi 7 mars procahin (11h00) sera consacrée au département de l'Ain.
Le débat organisé aujourd'hui dans nos studios a permis de clarifier la position des principales formations politiques dans la Loire. Un département où la majorité s'était jouée de très peu la dernière fois, lors de la désignation du président, au troisième tour donc, puisque la droite et la gauche étaient arrivées quasiment à égalité en sièges.
Sophie Robert, responsable départementale du Front National, conseillère régionale, a expliqué à l'antenne de France 3 qu'il n'y avait aucune raison d'envisager la moindre coalition avec l'UMP puisqu'elle n'en partageait pas les positions. Le FN, qui présente des candidats dans chaque canton, veut bouleverser la donne politique, fort de ses derniers succès électoraux.
Bernard Bonne, président sortant (UMP) du conseil général de la Loire et candidat de la coalition "Union pour la Loire" s'en est trouvé d'accord avec elle : Il ne consentira aucune alliance avec le FN même s'il est disposé à jouer le jeu démocratique avec les élus du Front National désignés par le suffrage universel. Il observe incidemment que les citoyens attendent encore une clarification des compétences des départements d'ici aux élections.
Jean-Claude Tissot, conseiller général sortant (Nérondes) et maire (PS) de St Marcel de Félines estime, contrairement au au FN, que les prérogatives du département sortent renforcées de la réforme territoriale, dont le texte est toujours en chantier. Une alliance du PS avec les radicaux de gauche, le Front démocrate et Europe Écologie / Les Verts lui semble de nature à emporter la décision des électeurs.
Sauf que le rassemblement ne se fait pas partout, notamment dans le canton de Firminy, où le maire "Front de gauche" refuse de s'allier avec le PS. Marc Petit, également vice-président de St-Etienne Métropole, s'en explique : Il ne souhaite manifestement pas être sanctionné pour une politique gouvernementale qu'il désapprouve .
Extrait de La voix est libre du 28 février (Successivement S.Robert, B.Bonne, JC Tissot et Marc Petit)