Ce lundi 16 mars, le procès en révision de Christian Iacono, condamné en 2009, puis en appel en 2011, pour le viol de son petit-fils Gabriel qui s'est depuis rétracté, s'est ouvert devant les assises du Rhône, à Lyon.
Gabriel, qui avait envisagé un temps de demander le huis clos, au moins partiel, est revenu sur sa décision et la cour a acté la publicité des débats. Cheveux blancs coupés courts, costume anthracite et cravate, l'ex-maire de Vence (Alpes-Maritimes), âgé de 80 ans, très calme dans le box des accusés, a décliné son identité.
Avant l'ouverture du procès, son petit-fils Gabriel, 24 ans, jeans marine et tee-shirt noir, aujourd'hui agent de sécurité dans un magasin, a declaré à la presse qu'il souhaitait que "son grand père soit le plus proprement blanchi". "L'enjeu est de faire en sorte que le grand-père soit acquitté", a complété son avocat, Me Luc Febbraro.
Le 18 février 2014, après 14 ans de "calvaire", Christian Iacono avait obtenu devant la Cour de révision l'annulation de sa condamnation à neuf ans de prison. Après un rebondissement spectaculaire en mai 2011: son petit-fils s'était subitement rétracté dans un courrier au parquet de Grasse (Alpes-Maritimes). Les faits étaient censés s'être déroulés entre 1996 et 1998 dans la villa de Christian Iacono, à Vence, alors que l'enfant avait entre cinq et huit ans. Ses accusations ont valu à son grand-père seize mois de prison, en quatre périodes de détention, avant sa libération en avril 2012.