"Pour les Chambarans Sans Center Parcs" (PCSCP), la principale association d'opposants au projet de de Roybon, en Isère, a déposé mardi devant le tribunal administratif de Grenoble un nouveau recours contre l'autorisation des travaux au titre de la loi sur l'eau.
L'un des trois groupes d'opposants qui, avec la Frapna et une association de pêcheurs, a porté son combat devant la justice, réitère. Ce nouveau recours fait suite à ceux déjà déposés par PCSCP devant le tribunal administratif de Grenoble et la cour d'appel de Lyon au titre de la destruction des espèces protégées et de l'assainissement du Center Parcs.
"Au total, six recours ont été à ce jour déposés au tribunal administratif de Grenoble, deux par association, au titre de la loi sur l'eau et de la destruction des espèces protégées", précise Stéphane Péron, président de PCSCP. Constituée d'environ 600 membres adhérents, l'association PCSCP s'est également pourvue en cassation le 7 janvier dernier devant le Conseil d'État pour contester la décision d'un juge des référés de ne pas suspendre un arrêté du 16 octobre autorisant la destruction d'espèces protégées.
Le 23 décembre dernier, le tribunal administratif de Grenoble a suspendu l'un des deux arrêtés qui autorise le projet au titre de la loi sur l'eau, stoppant ainsi l'avancée d'un chantier contesté. Entamés le 20 octobre, les travaux de défrichement du site sont toujours bloqués depuis début décembre par des militants "zadistes" opposés au projet. Les travaux de construction du centre lui-même, prévus fin 2015/début 2016, sont supendus à un jugement sur le fond attendu en juin 2015.