Jean-Michel Aulas est convoqué aujourd'hui devant le conseil d'éthique de la Fédération française de football à Paris. Il doit répondre de ses commentaires sur l'arbitrage du match Lyon /PSG, un arbitrage jugé "affligeant". Le président de l'OL se dit "content" de pouvoir s'expliquer.
Le président de Lyon Jean-Michel Aulas est "content de répondre à la convocation mardi du conseil de l'éthique de la Fédération française de football", pour son utilisation de Twitter et ses messages sur l'arbitrage.
"Je suis assez content d'aller devant la commission pour expliquer qu'il y a une erreur sur la destination. Quand on veut condamner quelqu'un sur le plan de l'éthique, il faut des éléments probants et cela ne m'apparaît pas être le cas", a affirmé le président de l'OL sur OLTV.
Selon Jean-Michel Aulas, on lui reproche notamment ses commentaires sur l'arbitrage de Clément Turpin lors de la rencontre Lyon-Paris (1-1), qu'il avait qualifié d'"affligeant". "Affligeant, cela veut dire que cela rend triste et que cela fait de la peine, selon les termes du dictionnaire. Si je suis convoqué par la commission pour avoir dit que l'arbitrage de Clément Turpin m'avait rendu triste, ce sera difficile", a-t-il ajouté.
"Il n'y a pas d'insultes, mais une analyse concrète de ce qui a été visionné", a estimé l'homme fort de l'OL, qui compte bien continuer à utiliser Twitter : "C'est un moyen de communication fantastique, que j'utilise parfaitement bien pour défendre mon club et faire la promotion de mon entreprise".
Sur son différend avec le président de Marseille Vincent Labrune, qui a envoyé un dossier au conseil de l'éthique de la FFF répertoriant ses déclarations sur l'arbitrage pendant seize ans, Jean-Michel Aulas a estimé que l'affaire était close.
"C'est petit et ne correspond pas à l'esprit de camaraderie qui doit emporter, en dehors du terrain, la relation entre les clubs. C'est clos", a-t-il affirmé, ironisant sur les "huit présidents qui se sont succédés" à l'OM sur la période incriminée.