Alors que les ministres de l'Education Nationanle et de la Justice sont attendues à Grenoble, ce lundi 4 mai, nos confrères du Figaro indiquent que le rapport d'étape conclut à des responsabilités partagées entre la Justice et l'Éducation nationale concernant l'affaire de Villefontaine.
Les dysfonctionnements existent des deux côtés et les responsabilités sont partagées par la Justice et l'Éducation nationale, qu'il s'agisse de l'affaire de Villefontaineet de celle de Rennes.
Voilà, selon nos confrères, les conclusions du premier rapport d'étape sur les affaires de pédophilie à l'école.
En effet, le parquet n'a pas transmis les informations à l'Éducation nationale en temps utiles, conformément aux circulaires existantes, mais de son côté l'Education Nationale aurait fait preuve de négligence puisqu'elle aurait égaré des documents précieux concernant les enseignants mis en cause.
Des conclusions qui seront exposées aux familles des victimes ce lundi 4 mai puis, développées lors d'une conférence de presse organisée à Grenoble en milieu d'après-midi ce lundi.
Une enquête administrative plus approfondie pour déterminer les responsabilités individuelles doit désormais être conduite. En cas de responsabilités avérées, les ministères de la Justice et de l'Éducation nationale n'excluent pas des poursuites disciplinaires.
Les ministres Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education et son homologue de la Justice, Christiane Taubira, avaient évoqué récemment la possibilité d'inscrire dans la loi l'obligation pour la Justice d'informer l'Education de la condamnation de professeurs pour faits graves.
Pour le moment, cette obligation est signalée dans une circulaire mais celle-ci n'est pas toujours appliquée.
Autre piste alors évoquée, la vérification à intervalles réguliers des casiers judiciaires des enseignants, qui ne sont consultés qu'au moment de l'embauche.