Les abords du lac du Chambon sous haute surveillance

Une centaine de gendarmes est actuellement déployée aux abords du lac du Chambon, à l'heure de la menace d'effondrement d'un pan de montagne. Il s'agit d'empêcher l'accès aux rives car une vague spectaculaire est annoncée. 

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Le Freney-d'Oisans, Mont-de-Lans, Mizoën... sur les routes de ces trois communes, du moins celles qui débouchent sur le lac du Chambon, il est actuellement impossible de s'arrêter pour les automobilistes. Les panneaux d'interdiction ont fleuri et les gendarmes sont partout.

Circulez, y'a rien à voir! En fait si, il y aura pas mal de choses à voir quand la montagne, -qui porte le tunnel du Chambon-, tombera dans le lac. Mais le danger est énorme. Si des milliers de tonnes de roches et de terre tombent, la vague sera à la hauteur! Entre 20 et 80m dans le secteur qui fait face au pan de montagne! Les rives seront donc recouvertes. Pour éloigner les curieux, ou les simples randonneurs qui n'ont pas mesuré le danger, les képis sont de sortie. Il y a là des militaires de la Compagnie de La Mure, des renforts du Groupement de l'Isère, mais aussi 53 hommes de l'Escadron mobile de Digne-les-Bains. La brigade nautique d'Aix-les-Bains a dépêché six plongeurs et une embarcation.

Le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne du Versoud (Isère) est également mobilisé, chargé d'une surveillance avec l'hélicoptère de la section aérienne de Bron (Rhône). Le PGHM a aussi envoyé des hommes sur le terrain pour de la surveillance en quad ou à pied dans les milieux escarpés. Dans ces secteurs difficiles d'accès, les personnes repérées seront aussitôt hélitreuillées et emmenées dans une zone moins risquée. Si l'affaire tournait mal, et qu'il y avait des blessés, la CRS Alpes seraient chargée des secours. A compter de ce samedi 4 juillet, elle disposera de deux hélicoptères pour mener à bien sa mission, en raison de l'ouverture officiellement de la saison estivale en montagne. 

Interview