Les Gaulois l'avaient baptisée "la rivière blanche". L'Albarine s'écoule dans le département de l'Ain, sur 60km environ. Longtemps bordée d'industries, elle s'offre une nouvelle jeunesse depuis quelques années, et les pêcheurs en profitent, ils sont plus de 2.000 à avoir leur carte dans le secteur.

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C'est un affluent de la rivière d'Ain, et donc un sous-affluent du Rhône. Mais l'Albarine a sa propre vie, un tracé parfois tumultueux. 

Elle prend sa source à 950m d'altitude, sur la commune de Brénod. Après avoir glissé sur le plateau d'Hauteville, dans le massif du Bugey, elle plonge dans des gorges grâce à la cascade de la Charabotte. Elle traverse ensuite le secteur de Saint-Rambert-en-Bugey avant de rejoindre la rivière d'Ain à 40km de Lyon. 

Reportage Franck Grassaud et Béatrice Tardy, images drone Roger Moretti & Syndicat de la Rivière d'Ain Aval et de ses Affluents

L'Albarine prend sa source à 950m d'altitude, sur la commune de Brénod. Après un passage sur un plateau du massif du Bugey, elle plonge dans des gorges au niveau de la cascade de la Charabotte. Elle traverse alors le canton de Saint-Rambert-en-Bugey avant de rejoindre la rivière d'Ain à 40km au nord-est de Lyon. ©France 3

Les clous du spectacle


La cascade de la Charabotte se fait puissante à chaque crue, mais ses 115 mètres valent le détour n'importe quand. Tout en haut, on surplombe la vallée encaissée. Le point de vue est immense, superbe. Il y a quelques années, on ne s'aventurait pas trop ici. Les eaux qui arrivaient étant… usées. Une station d'épuration plus tard, l'Albarine a retrouvé une certaine qualité. 

A côté de la cascade, on peut pénétrer dans le tunnel d'un train fantôme. Percé dans la roche au début du 20e siècle, le tube devait accueillir un train qui n'a jamais vu le jour. 

La cascade de la Charabotte © Franck Grassaud

Une fois atteint le bout du tunnel, il faut redescendre et suivre le cours de la rivière. On y croise forcément des pêcheurs car truites et ombres y vivent désormais en nombre. On a tout fait pour cela, même redonné des méandres à une rivière autrefois domptée par l'homme. Sa force motrice a toujours intéressé, notamment l'industrie textile qui employait plusieurs milliers d'ouvriers. Il suffit de franchir la porte du sympathique Musée des traditions bugistes pour comprendre. 

Et si la découverte de l'Albarine vous a donné faim, n'hésitez pas à pousser la porte de la Fromagerie de Franck Boivin, à Saint-Rambert, vous y dégusterez un fromage qui s'écoule comme la rivière: le ramequin.  

Le ramequin, une fondue du Bugey © Franck Grassaud

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