Le coup de filet a été réalisé entre l'Ain, la Saône-et-Loire, le Jura et la Loire. Argent, cannabis, armes et contrefaçons ont été saisis et une quinzaine de personnes mises en cause lors de l'opération judicaire menée mardi 20 juin 2017.
L'opération a été menée conjointement dans l'Ain, la Saône-et-Loire, mais aussi le Jura et le département de la Loire.
Selon l'AFP, neuf personnes âgées de 21 à 50 ans ont été mises en examen, dont sept placées en détention provisoire, après le démantèlement par la gendarmerie, d'un trafic d'armes et de stupéfiants qui avait cours dans la Bresse.
C'est là le résultat d'une longue enquête menée par les gendarmes de la section de recherches de Dijon et du groupement de gendarmerie de Saône-et-Loire. Mais la gendarmerie de l'Ain n'est pas en reste dans la conclusion de cette affaire puisque ce, 20 juin 2017, une trentaine de gendarmes des compagnies de Bourg-en-Bresse et de Belley ont été engagés sur l'opération judiciaire, ainsi qu'une équipe cynophile d'Ambérieu-en-Bugey.
Certaines investigations sur ce trafic de stupéfiants dans l'agglomération de Bourg-en-Bresse ont également été menées par la brigade de Ceyzériat.
Au cours des perquisitions, les gendarmes de l'Ain ont mis la main sur de l’argent, quelques centaines de grammes de résine et d'herbe de cannabis, du matériel lié au trafic mais aussi des vêtements contrefaits, et une quinzaine de personnes impliquées.
En tout plus de 150 gendarmes ont été mobilisés dans l'Ain, en Saône-et-Loire, dans le Jura mais également dans la Loire pour réaliser ce vaste coup de filet.
Au terme de l'ensemble des opérations judiciaires menées, les enquêteurs ont saisi plus d'une cinquantaine d'armes, plusieurs milliers de munitions ainsi que de la cocaïne et du cannabis.
L'enquête a duré plusieurs mois, puisque l'ouverture d'une information judiciaire pour trafic d'armes et de stupéfiants en bande organisée, date du début de l'année 2017 auprès du tribunal de grande instance de Chalon-sur-Saône.
Les neuf personnes mises en examen, huit hommes et une femme qui n'a pas été écrouée, avaient été interpellées puis placées en garde à vue mardi par la gendarmerie. 13 autres personnes ont été arrêtées avant d'être remises en liberté.