L’objectif de la préfecture de l'Ain est d’empêcher tout déplacement injustifié entre la France et l’étranger, en durcissant les conditions d’accès au territoire national.
Depuis le 1er février 2021, les contrôles aux frontières ont été renforcés afin de lutter contre la propagation de la COVID-19, en particulier celle des variants récemment détectés et particulièrement contagieux.
Mesures relatives à l’entrée en France
L’entrée en France depuis un pays extérieur à l’espace européen, n’est possible qu’en cas de motif impérieux (économique, familial ou de santé) justifié par une attestation. En complément, les voyageurs, âgés de plus de 11 ans, présenteront obligatoirement un test PCR négatif ainsi qu’une déclaration sur l’honneur attestant :
- qu’ils ne présentent pas de symptôme d’infection à la COVID-19,
- qu’ils n’ont pas été cas contact confirmés dans les quatorze jours précédents,
- qu’ils s’engagent à respecter un isolement volontaire de sept jours après leur arrivée en France.
L’entrée en France depuis un pays de l’espace européen, dont la Suisse, est soumise aux conditions suivantes :
Lors de l’entrée sur le territoire, un test PCR négatif de moins de 72 heures devra être présenté. À défaut, une amende de 135 euros sera appliquée, et les ressortissants étrangers ne résidant pas de manière permanente en France se verront refuser l’entrée sur le territoire. En revanche, les ressortissants français ou étrangers résidant de manière permanente en France ne pourront se voir refuser l’entrée sur le territoire.
Afin de veiller au respect de ces nouvelles mesures, les contrôles de la police aux frontières, des douanes et de la gendarmerie ont été renforcés depuis le week-end dernier, entre l’Ain et la Suisse, de chaque côté de la frontière.
Les mesures précédentes ne s’appliquent cependant pas :
- aux personnes qui effectuent un déplacement d'une durée inférieure à 24 heures dans un périmètre de 30 kilomètres autour du lieu de résidence, c’est-à-dire les personnes résidant à proximité de la frontière terrestre ;
- aux déplacements professionnels dont la fréquence ou l’urgence des déplacements rendent impossible la réalisation de ce test, c’est-à-dire, notamment les travailleurs frontaliers ;
- aux déplacements des professionnels du transport routier.