Olga Givernet, députée Renaissance de l'Ain et ingénieure aéronautique, a été nommée ministre déléguée chargée de l'Énergie dans le nouveau gouvernement de Michel Barnier.
Âgée de 42 ans, Olga Givernet a été nommée ministre déléguée chargée de l'Énergie. Réélue pour un troisième mandat dans une circonscription frontalière avec la Suisse lors des élections anticipées de juillet, elle travaille sous la direction d'Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques.
Sur e réseau social X, elle a exprimé sa détermination à œuvrer en faveur de la transition énergétique, soulignant sa collaboration avec Mme Pannier-Runacher qui a défendu l'idée d'une écologie ambitieuse et populaire.
L’écologie que je veux porter, ne sera pas seulement ambitieuse. Elle sera aussi populaire pour permettre à tous de vivre mieux.
— Agnès Pannier-Runacher 🇫🇷🇪🇺 (@AgnesRunacher) September 21, 2024
Avec @OlgaGivernet à mes côtés, au travail au service de tous les Français ! https://t.co/Nz5Aip1d6x
Nucléaire et voitures vertes
Olga Givernet est à l’origine d’une proposition de loi visant à alléger le poids des véhicules en France, bien que celle-ci n’ait jamais été débattue en séance. Juste avant la dissolution de l'Assemblée, elle avait été nommée corapporteure d’une mission flash sur le verdissement des flottes automobiles.
L'élue de la troisième circonscription de l'Ain a toujours exprimé son soutien à la relance du nucléaire. Parmi les trois sites sélectionnés pour accueillir six nouveaux réacteurs de grande puissance, figure la centrale du Bugey, située dans son département près de la frontière suisse, aux côtés de celles de Penly (Seine-Maritime) et Gravelines (Nord).
Son parcours
Originaire des Yvelines et installée dans l’Ain depuis 2007, elle est la fille d’une psychologue scolaire et d’un chef d’entreprise. Elle avait rejoint le mouvement d’Emmanuel Macron en 2016, après avoir quitté le MoDem en raison de son désaccord avec le rapprochement de Laurent Wauquiez avec Les Républicains, jugé "trop à droite".
Députée dans une zone frontalière avec des travailleurs qui travaillent en Suisse et au fort pouvoir d’achat qui se retrouvent dans le macronisme. Sa circonscription est immense, elle va de Belley à Divonne les Bains et concentre des problématiques très différentes entre la proximité de Genève et les terres agricoles du Bugey. Sa suppléante, Sophie Delorme, devrait lui succéder en tant que députée.
Avant la politique, elle a travaillé pour Air New Zealand et à l’aéroport de Genève dans le domaine des aménagements d’intérieurs de jets privés. Elle est mariée et mère de deux enfants.