Le taux d’incidence a dépassé la barre symbolique des 1000 cas par jour pour 100 000 habitants en décembre dans l’Ain. Une première depuis le début de la pandémie.
Un nouveau pallier a été franchi dans cette crise sanitaire qui a débuté il y a deux ans. Au 30 décembre 2021, les services de l’Etat ont comptabilisé 1365 cas positifs pour 100 000 habitants dans l’Ain. Il y en avait encore 966 trois jours plus tôt.
"L'accélération de la courbe doit effectivement appeler notre attention", prévient la préfecture.
Jamais le nombre de cas positifs à la covid-19 n’a d’ailleurs été aussi élevé dans le département. Il faut remonter au 3 novembre 2020 pour trouver le plus haut taux d’incidence jamais atteint: il était alors de 972 cas pour 100 000 habitants.
Comment l'expliquer? Par la ruée sur les tests pendant les fêtes de fin d'année et par l'apparition du variant Omicron sur le territoire. "L'augmentation des tests peut en partie expliquer cette hausse, analyse la préfecture. Plus on teste, plus on peut trouver. Mais, le taux de positivité étant également le double que ce qu'on a pu connaître (actuellement supérieur à 17%), cela ne peut et ne doit pas tout expliquer".
Elle rappelle également que les enfants sont davantage touchés en ce moment qu'ils n'ont pu l'être par le passé.
L’Ain moins touché que ses voisins
Si l’épidémie de covid-19 s’accélère dans l’Ain comme dans le reste du pays, le département reste toutefois sous la barre moyenne des 1671 cas pour 100 000 habitants au niveau national.
Idem à l’échelle de la région. On dénombre moins de cas positifs dans l’Ain que dans les autres départements rhônalpins.
| Rhône | 1 660 |
| Loire | 1491 |
| Drôme | 1578 |
| Ardèche | 1439 |
| Isère | 1725 |
| Savoie | 2628 |
| Haute-Savoie | 2605 |
Le taux d'occupation des lits en réanimation est, lui, supérieur à 90% en Auvergne-Rhône-Alpes.
