Le club de rugby d'Oyonnax a annoncé ce jeudi 9 janvier mettre un terme aux contrats de Rory Grice et Chris Farrell, deux joueurs condamnés en décembre respectivement pour viol en réunion et pour avoir assisté aux faits sans être intervenu par la Cour d'assises de la Gironde le 13 décembre dernier.
Le club de rugby d'Oyonnax, club de Pro D2, a annoncé dans un communiqué ce jeudi 9 janvier mettre un terme aux contrats des joueurs Rory Grice et Chris Farrell, condamnés le 13 décembre dernier respectivement pour viol en réunion et pour avoir assisté aux faits sans être intervenu par la Cour d'assises de la Gironde. "Après avoir pris connaissance des condamnations pénales prononcées à l'encontre des deux joueurs, les membres du Conseil ont unanimement pris la décision de mettre un terme aux contrats de Rory Grice et de Chris Farrell", précise le communiqué du club.
Rory Grice, troisième ligne néo-zélandais de 34 ans, avait été condamné le 13 décembre par la cour d'assises de la Gironde à 12 ans de réclusion pour avoir violé une jeune femme, en 2017 à Bordeaux, après une soirée très alcoolisée qui avait suivi un match de Grenoble en Top 14.
Deux autres anciens joueurs grenoblois, l'Irlandais Denis Coulson, aujourd'hui retraité, et le Français Loïck Jammes, qui évolue à Aix-en-Provence en Pro D2, avaient été condamnés à 14 ans de prison.
L'Irlandais Chris Farrell (31 ans) et le Néo-Zélandais Dylan Hayes (30 ans, retraité), avaient eux été condamnés à quatre ans de prison dont deux avec sursis, pour avoir assisté à tout ou partie des faits sans intervenir.
Ils étaient au club d'Oyonnax depuis 2017 et 2023
Grice, qui a fait appel de la décision, était arrivé à Oyonnax en 2017. Farrell, qui n'a pas fait appel, avait lui signé dans l'Ain en 2023 après un passage au Munster.
Loïck Jammes, qui a également fait appel, joue pour le club de Provence Rugby depuis 2019. Ce dernier avait annoncé "se réserver le droit de prendre des décisions complémentaires" contre son talonneur, tout en assurant "respecter évidemment la possibilité d'appel".
Le club d'Oyonnax, de son côté, a annoncé qu'il ne "fera pas de commentaires supplémentaires sur cette affaire".