Bruno Odos et Pascal Fauret, les deux pilotes impliqués dans l'affaire Air Cocaïne et incarcérés à Marseille après leur retour en France dans des conditions rocambolesques, ont été remis en liberté.Ils sont placés sous contrôle judiciaire et interdits d'exercer.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence a accepté la demande de remise en liberté des deux pilotes français mis en examen dans l'affaire Air Cocaïne, Bruno Odos et Pascal Fauret.
"Je me réjouis de cette décision mais c'est la moindre des choses" - Me Eric Dupond-Moretti
Les deux pilotes, qui avaient fui de manière rocambolesque la République dominicaine fin 2015, ont l'interdiction de sortir de leurs départements de résidence, d'exercer une activité dans le domaine aéronautique et de rentrer en contact avec les autres personnes mises en examen dans cette affaire.
Ils doivent remettre leurs passeports aux autorités judiciaires et pointer une fois par semaine à la gendarmerie la plus proche de leur domicile, dans l'Isère pour Bruno Odos, et dans le Rhône pour Pascal Fauret .
"Je me réjouis de cette décision mais c'est la moindre des choses", a réagi auprès de l'AFP Eric Dupond-Moretti, un de leurs avocats. "Hier (lors de l'audience de demande de remise en liberté mercredi, ndlr), nous avons demandé au ministère public de nous dire quels étaient les indices de culpabilité et il a été dans l'impossibilité de nous répondre. C'est donc normal qu'ils aient été remis en liberté. Ils sont innocents", a-t-il poursuivi.
En France, l'enquête est conduite par une juge d'instruction marseillaise, Christine Saunier-Ruellan, tandis que la justice dominicaine a déjà condamné les deux hommes en appel à 20 ans de prison.
Pour reprendre toute la chronologie de l'affaire Air Cocaïne, il suffit de cliquer ici.
"Je me réjouis de cette décision mais c'est la moindre des choses", a réagi auprès de l'AFP Eric Dupond-Moretti, un de leurs avocats. "Hier (lors de l'audience de demande de remise en liberté mercredi, ndlr), nous avons demandé au ministère public de nous dire quels étaient les indices de culpabilité et il a été dans l'impossibilité de nous répondre. C'est donc normal qu'ils aient été remis en liberté. Ils sont innocents", a-t-il poursuivi.
En France, l'enquête est conduite par une juge d'instruction marseillaise, Christine Saunier-Ruellan, tandis que la justice dominicaine a déjà condamné les deux hommes en appel à 20 ans de prison.
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