Allier : des inquiétudes à l'heure des premières moissons

Dans l'Allier, les premières moissons ont débuté avec l'orge d’hiver. Et malgré les nombreux orages et abondantes précipitations, la qualité est encore incertaine. Des parcelles auraient même manqué d’eau !

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Le temps des moissons est arrivé, du moins celui des premières récoltes avec l’orge d’hiver.
« On regarde si c’est mûr, on écrase, on souffle… Un grain ne doit pas casser sous la dent ». Voilà pour déterminer la maturité. Et la qualité ? Installé à Varennes-sur-Allier, Rémi Burlot est producteur de céréales et d'oléagineux. Il avait bon espoir que sa récolte soit abondante et de qualité supérieure. Mais à présent, il semble douter : « je trouve qu'il y a des beaux épis, mais ils ne pèsent pas » observe le cultivateur.


Des parcelles qui ont manqué d'eau...


Il a planté 11 hectares d'orge, et 35 hectares de blé. Malgré les pluies répétées, ses cultures ont plutôt manqué d'eau.
« Nous on n’a pas eu trop d'orages, et du coup, on a manqué un tout petit peu d’eau pour le gonflement du grain. J’ai peur que ça ne soit pas une super année mais c’est trop tôt pour le dire. A mon avis, il faut attendre que les moissonneuses-batteuses rentrent dans les parcelles pour se rendre compte du rendement et de la qualité du grain », poursuit-il.

Et des parcelles trop arrosées 


On le sait, la météo est parfois capricieuse. Dans l’Allier, quelques parcelles, en revanche, ont été trop arrosées. Mais là encore, il est trop tôt pour faire un bilan. Quand les cultures seront bien développées, il sera possible d’apprécier l'impact des intempéries. Certains redoutent toutefois de possibles maladies ou des baisses de rendement.

« Cette année, il faudra être très vigilant sur les qualités qu’on va recevoir au moment de la moisson, il faudra vraiment s’appliquer sur la détermination et l’identification des qualités intrinsèques, qualités meunière et sanitaire, pour faire un parfait allotement (ndlr, partage par lot) des céréales et, en l’occcurence, en priorité du blé », estime Yves Courrier, le directeur Coopaca, coopérative qui collecte notamment du blé destiné à la meunerie.

Le blé sera moissonné vers la mi-juillet. Ce sont donc les 3 prochaines semaines qui seront essentielles, concernant la chaleur et la pluviométrie.

 

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