Miss France 2024 : pour Miss Auvergne, "C'est bien plus qu'un simple concours de beauté"

Oriane Mallet a été élue Miss Auvergne en septembre dernier. Alors que les répétitions du concours Miss France battent leur plein, l’étudiante en marketing et communication livre ses impressions et ses espoirs avant l’élection du samedi 16 décembre.

Qui succèdera à Indira Ampiot ? L’élection de Miss France 2024 se tiendra au Zénith de Dijon le samedi 16 décembre. Oriane Mallet, Miss Auvergne 2023, fait partie des 30 finalistes. Agée de 22 ans, elle est originaire de Saint-Pourçain-sur-Sioule, dans l’Allier. Depuis son élection en Haute-Loire en septembre dernier, elle a choisi de tout miser sur le concours Miss France : « J’ai mis mes études en pause pour profiter à fond de l’aventure Miss France. Je devais rentrer en master de marketing et communication à Lyon en alternance. Je n’ai pas d’idée précise pour mon projet professionnel. Après mon master, j’aimerais bien faire une année à l’étranger. En revenant en France, j’aimerais soit créer ma propre entreprise soit en intégrer une dans la mode, le luxe, l’immobilier ou le sport ».

Une miss concentrée sur le concours

Depuis quelques jours, les répétitions sont intenses pour la jeune Bourbonnaise. Oriane est très déterminée : « Je me sens bien. On est en plein dans les répétitions à Dijon. Il y a beaucoup de chorégraphies à apprendre. Je ne suis pas une très grande danseuse donc c’est plutôt compliqué pour ma part. Je me donne à fond. On veut faire un beau spectacle le 16 décembre. Je suis concentrée sur mes pas et sur l’objectif qui est la couronne ». Miss Auvergne a passé une dizaine de jours en Guyane avec toutes les prétendantes. Elle est revenue charmée par les lieux : « Ce voyage était une très belle expérience car je ne connaissais pas du tout l’endroit. Tout ce qu’on a pu me dire avant sur la Guyane s’est avéré faux car je n’ai rien trouvé des préjugés énoncés auparavant. J’ai rencontré des personnes souriantes, aimables, bienveillantes et joviales. La diversité des paysages est incroyable. J’ai découvert la forêt amazonienne. On a fait des activités diverses comme dormir dans un camp. C’était un voyage d’intégration enrichissant. Il nous a permis de nous rencontrer entre candidates. C’est une super première expérience ».

La solidarité des miss

Oriane évoque la cohabitation avec les 29 autres prétendantes au titre de Miss France : « Il y a toujours de la concurrence, c’est normal, car l’objectif est la couronne. La vie entre miss est presque comme une équipe de basket. On est soudés, on s’entraide. Dès qu’une miss va un peu moins bien, on est là pour l’aider. On se fait aussi des copines ». Pour se distinguer parmi les reines de beauté, la Bourbonnaise mise sur ses atouts : « Sur scène, je ne pense pas que la danse va m’aider. Je suis spontanée, je suis naturelle. Je souris beaucoup. Peut-être que le côté solaire de ma personnalité m’aidera. Je suis la plus grande donc on me voit pas mal sur scène ».
L’an passé, Alissia Ladeveze, Miss Auvergne 2022, avait réussi l’exploit de terminer quatrième dauphine. Une performance qu’Oriane compte bien rééditer : « C’est clairement un objectif, si ce n’est plus. Elle a fait un super classement. Il va être difficile de faire mieux. Elle m’aide beaucoup. Je l’avais encore au téléphone hier. Elle me soutient beaucoup dans l’aventure et me donne plein de conseils. Elle m’épaule ».

"L’Auvergne m’a beaucoup aidée à m’émanciper en tant que femme"

Cette année, le test de culture générale a été particulièrement corsé : « C’était super compliqué ! Personne ne s’attendait à autant de difficultés. On s’attendait à un QCM mais c’était des questions ouvertes. Autre nouveauté, il y avait une dictée. On a aussi eu des questions de logique. C’était difficile. La promotion n’a pas la moyenne. Je suis dans la moyenne ». Oriane est très attachée à l’Auvergne : « Je suis née en Auvergne. C’est l’Auvergne qui m’a vu grandir. J’ai commencé là-bas le sport études à haut niveau à Vichy. J’étais quelqu’un de très réservé et je me braquais beaucoup. Finalement, je me suis créé une nouvelle personnalité. L’Auvergne m’a beaucoup aidée à m’émanciper en tant que femme ».

Une participante qui défend le concours

Aux détracteurs du concours qui le taxent de ringard ou de dégradant pour l’image de la femme, voici ce que Miss Auvergne 2023 répond : « Je pense qu’il faut grandir avec son temps. Personne n’a été forcé de faire ce concours : être présente est un choix. Ce n’est pas un concours où il faut simplement sourire et être belle. C’est bien plus qu’un simple concours de beauté. Le test de culture générale en est la preuve ». Oriane est concentrée sur le concours. Elle a du mal à imaginer la suite si elle n’était pas couronnée plus belle femme de France : « Si je n’étais pas élue, je rentrerais chez moi tranquillement. Ce mois a été très intense donc j’ai besoin de repos. J’ai mis mes études en pause jusqu’en septembre prochain. Je vais continuer le basket car c’est mon sport. Je trouverai du travail à droite et à gauche. J’espère ne pas me poser la question car ce n’est pas mon objectif ». Miss Auvergne compte sur la mobilisation de toute une région : « En Auvergne, on n’est pas trop concerné par les miss. Ce n’est pas une région qui vote beaucoup. Si je suis dans les 15 finalistes, j’espère que les Auvergnats seront derrière moi. J’espère compter sur eux ». Samedi 16 décembre, les Miss régionales devront faire face à un jury 100 % féminin présidé par Sylvie Tellier. Elle sera accompagnée de l'actrice Stéfi Celma, la mannequin Adriana Karembeu, la chanteuse Nolwenn Leroy, la cheffe pâtissière Nina Métayer, la boxeuse Estelle Mossely et l'humoriste Elodie Poux.

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