Frédéric Aguilera, maire de Vichy, répondait en direct aux internautes, mardi 23 janvier, sur la page Facebook de France 3 Auvergne. Parmi les très nombreux sujets abordés, il a été question de l’histoire de Vichy pendant la seconde guerre mondiale. Retrouvez l’intégralité du live.
Le 6 octobre 2017, Frédéric Aguilera, 42 ans, succédait à Claude Malhuret à la tête de la mairie de Vichy, dans l’Allier. Président de Vichy Communauté, l’élu LR est, depuis le vendredi 12 janvier 2018, le nouveau président du pôle métropolitain Clermont Vichy Auvergne.
Quatre mois après son arrivée aux commandes de la cité thermale, Frédéric Aguilera répondait aux internautes à l’occasion d’un Facebook live organisé sur la page de France 3 Auvergne.
Lors de ces échanges, il a, notamment, été question de « l’histoire sombre de Vichy ». Alors que la cité thermale s’est portée, avec 10 autres villes européennes, candidate à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, Frédéric Aguilera a insisté sur la nécessité d’aborder « l’ensemble de l’histoire » de la ville.
« Je pense que l’UNESCO est l’occasion de valoriser l’ensemble de notre histoire de Vichy. Vichy, ce n’est pas que 39-45, c’est le thermalisme qui est le fil rouge du développement depuis près de 2000 ans, c’est un patrimoine extrêmement riche, c’est une histoire où on a accueilli tous les plus grands de ce monde à travers et grâce au thermalisme. C’est tout ça Vichy. Je souhaite qu’on travaille sur un lieu qui présentera l’histoire de Vichy au sens large du terme, qui présentera son patrimoine, qui valorisera son histoire et son patrimoine et qui parlera donc, dans cette histoire et dans ce patrimoine, aussi de cette époque. Mais pas un musée qui focalisera sur cette époque. C’est simplement remettre en perspective l’ensemble de notre histoire, valoriser l’ensemble de notre histoire, par contre sans aucun tabou. Cette histoire et cette période-là ne doivent plus être tabous sur la ville de Vichy. On en parlera dans cet espace, dans ce lieu. On en parlera comme un épisode de notre histoire. Il faut en parler, il faut expliquer pourquoi. Il ne faut pas avoir honte. Ce n’est pas parce que les Vichyssois avaient des idées obscures qu’on a choisi Vichy. Ca n’a rien à voir ! Il faut qu’on l’assume mais qu’on l’assume dans une perspective beaucoup plus large. Cette labellisation au patrimoine mondial de l’UNESCO permettrait de parler globalement de notre histoire mais pas uniquement de cette période-là ».