En vue des Jeux Olympiques de Paris en 2024, le comité paralympique et sportif français tente lui aussi de constituer son équipe de France. Deux journées spéciales (30 mars et 3 avril) sont organisées au Creps de Vichy afin de dénicher de nouveaux talents.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 qui se dérouleront à Paris sont déjà en préparation. Pour dénicher les futurs sportifs paralympiques de demain, le Creps de Vichy organise le samedi 30 mars et le mercredi 3 avril prochain, des journées de « détection ».
Ce programme national de détection s’adresse aux personnes qui ont entre 16 et 35 ans et qui ont un handicap éligible sur l’une des disciplines paralympiques.
« Nous cherchons à attirer soit des personnes en situation de handicap qui font du sport dans le monde valide et qui veulent découvrir leurs capacités dans le monde paralympique soit des personnes handicapées qui font du multisport qui sont actifs et qui rêvent de sport paralympique », explique Jean Minier, le responsable du développement au comité paralympique et sportif français.
A la recherche des futurs athlètes paralympiques de demain !
— CREPS Auvergne-Rhône-Alpes / Vichy (@CREPS_Vichy) 27 février 2019
Journée de détection au @CREPS_Vichy, le 30 mars et 03 avril 2019, information et inscription sur : https://t.co/Pa2Y5COg83 pic.twitter.com/FXxZZsFlRa
Des tests diversifiés
Les candidats vont être évalués sur leur endurance, leur vitesse, leur force ou encore leur souplesse.
« Par exemple, vous avez un tee-shirt sur une table et c’est la rapidité à le mettre qui va compter. Il va avoir une démarche sur une poutre pour voir les capacité d’équilibre », détaille Robert Fassolette, le président du pôle handi-sport de l'Allier.
Après les tests, les candidats seront ensuite aiguillés vers la discipline qui leur correspond.
Le sport pour surmonter le handicap
De quoi révéler des talents, mais aussi une façon de surmonter le handicap.
Le jeune nageur handisport, amputé des quatre membres, Théo Curin, encourage les futurs postulants :
« Le handicap, ce n’est pas facile au début, on a du mal à se mettre dedans. On est en quelque sorte dans une bulle où tout devient négatif. Moi, le sport m’a permis de me dire « non ce n’est pas fini, tu peux encore faire de belles choses». Si moi j’ai réussi à le faire, tout le monde peut le faire ! »
Si tous les candidats ne finiront pas champions, les tests ne présentent qu'un seul risque : celui de réussir.