Savez-vous d’où viennent les plantes qui fleurissent la ville et les parcs de Vichy ?

En centre-ville, dans les jardinières ou les parcs, les plantes n’arrivent pas par hasard. Plantées avec soin dans le centre horticole de Vichy, elles sont choisies et harmonisées avant d’être exposées durablement ou pour les évènements.

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Chaque année, 140 000 plantes sont produites dans le centre horticole de Vichy : des plantes vivaces, des plantes herbacées, des fleurs… David Combaret, responsable des équipes espaces verts de la ville de Vichy, explique : « On part de graines. En début d’année, on commande des graines si c’est possible. Sinon, on utilise nos pieds mères. On fait de nombreuses boutures. Il y a une grande diversité de sauges de toutes les couleurs. C’est une plante résistante. On a des géraniums, des ipomées, des asparagus… Elles servent majoritairement pour nos massifs de floraison saisonniers en centre-ville, dans les jardinières, dans les parcs d’Allier… »

Des plantes événementielles

Certaines plantes sont cultivées pour être exposées ponctuellement, lors d’évènements. Parmi ces plants évènementiels, on retrouve des plantes plus grosses comme un ficus de 10 ans. Alexandre Roy, responsable adjoint au chef de culture de la ville de Vichy, raconte : « Ces plantes sont produites pour de l’embellissement des bâtiments communaux : la mairie, le palais des Congrès… Ce sera pour des évènements locaux comme les vœux du maire, ou des vins d’honneurs et thés dansants organisés par des associations. On va leur proposer ces plantes-là pour l’embellissement sur un podium par exemple. On propose aussi d’autres choses comme des plantes fleuries sur table ou un bac fleuri en été. »

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En centre-ville, dans les jardinières ou les parcs, les plantes n’arrivent pas par hasard. Plantées avec soin dans le centre horticole de Vichy, elles sont choisies et harmonisées avant d’être exposées durablement ou pour les évènements. ©M.Van Oudendycke/F.Nobile/A.Jais/A.Cretin/ France 3 Auvergne

Des pesticides particuliers

Certains plants sont légèrement tâchés et c’est là une autre des missions du centre horticole : protéger les cultures des ravageurs. « On va utiliser ce qu’on appelle la protection biologique intégrée, à savoir l’introduction d’auxiliaires pour lutter contre les ravageurs. Par exemple, une nymphe de cryptolaemus vient consommer les cochenilles farineuses. On lutte contre le puceron via des micro-guêpes ou contre le thrips via des acariens », explique Alexandre Roy.

La technologie au service des plantes

Discrètement, la technologie vient elle aussi aider les plantes, indique Alexandre Roy : « On a une gestion climatique du centre commandée par un ordinateur où on rentre toutes les consignes de température ou d’hydrométrie. Avec ces consignes et les informations de la station météo à l’extérieur, tout va être géré. Dès qu’il y a trop de soleil par exemple, nos écrans d’ombrage vont se tirer. Cela va réguler et abaisser la température. On a le fog, qui est un brouillard et qui va nous donner l’hydrométrie qu’on veut en permanence. On a également une aqua-nappe qui maintient l’humidité des plantules et des jeunes pousses en bouture. Pour l’hiver, on a un système de chauffage basse température intégré dans les tablettes où se trouvent les plants. C’est un serpentin d’eau chaude. On a un système d’irrigation qui maintient l’aqua-nappe mouillée et les plantes à l’humidité. »

S'adapter au changement climatique

Si ici, tout est sous contrôle, à l’extérieur, il est beaucoup plus compliqué de maîtriser l’environnement. Voilà quelques années que les horticulteurs sont obligés de s’adapter au réchauffement climatique. Au parc Omnisports de Bellerive-sur-Allier, Dominique Scherer, directeur des espaces verts de la ville de Vichy, constate : « On voit pas mal de dépérissement d’arbres anciens. Ces descentes de cimes sont très liées aux sécheresses estivales qui se sont enchaînées depuis une dizaine d’années. Il faut remplacer par des arbres et des végétaux d’avenir. On déploie une stratégie basée sur l’adaptation du jeune végétal à son milieu. Nous choisissons de faire remonter la palette méditerranéenne, choisie avec réflexion car les hivers restent froids. On choisit également des arbres et arbustes que l’on peut voir dans le milieu naturel et qui ne s’adaptent pas trop mal aux accidents climatiques. » Au total, 75 personnes œuvrent dans l’ombre pour faire honneur aux espaces verts.

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