Poursuivie pour homicide involontaire suite au décès, en 2012, d’un garçon de 4 ans qui venait d’être opéré des amygdales, la clinique vichyssoise de la Pergola a été être relaxée, jeudi 8 novembre, par le tribunal de Cusset. Elle devra malgré tout verser des dommages et intérêts à ses parents.
C’est parce qu'aucune infraction n’a été commise et qu’aucun lien de causalité n’a pu être établie entre le décès et des manquements de la clinique de la Pergola à Vichy que celle-ci vient d’être relaxée par le tribunal correctionnel de Cusset. Une relaxe qui suit les réquisitions de l’avocat général.
Poursuivie pour homicide involontaire suite au décès, en 2012, d’Audric, un garçon de 4 ans qui venait d’être opéré des amygdales, la clinique est donc relaxée pénalement, mais elle a malgré tout été condamnée civilement à payer des dommages et intérêts aux parents de l’enfant (40.000 euros pour la mère, 30.000 pour le père), considérée comme responsable du préjudice d’affection, un préjudice qui reconnaît l'impact psychologique du décès d'une personne sur ses proches et ouvre droit à une indemnisation.
C’est sur le trajet du retour chez lui, le lendemain de l’opération, que le garçonnet est décédé, des suites d’une hémorragie brutale au niveau du foyer de l’opération. Malgré l’intervention rapide des secours, le petit garçon, qui avait perdu beaucoup, n’avait pas pu être sauvé. Estimant que la clinique avait commis une série de fautes graves, ses parents avaient alors décidé de poursuivre la clinique.