Indignés par la vente des terrains, signée vendredi par le maire de Roybon, et l'annonce du début des travaux dès le lundi 20 octobre, les opposants au futur Center Parcs appellent à manifester pour dénoncer "un déni de démocratie".
Pour les opposants, "tous les recours ne sont pas épuisés". Ils regardent donc avec énervement l'accélération des promoteurs du projet, qui profitent des dernières décisions favorables pour faire démarrer le défrichement.
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Endurants, leurs adversaires mènent combat depuis sept ans contre l'installation de ce parc. Lundi matin, à 8 heures, au moment de l'arrivée des premières machines, ils promettent de se manifester, un bâillon sur la bouche. Ils n'ont pas supporté que l'enquête publique leur donne raison et que, après selon eux "un tour de passe-passe", le préfet valide malgré tout le projet, éclairé par le Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires.
"On est indignés de cette décision de s'asseoir sur un avis qui déclare le projet hors la loi. Hors la loi sur l'eau, c'est pas simplement pour une histoire de cosmétique et de paysage, c'est la ressource en eau", explique l'un d'eux.
Soutenus par EELV-Isère, les opposants au projet vont déposer deux recours contre les deux derniers arrêtés préfectoraux, mais avant tout ils veulent saisir le juge des référés pour qu'il suspende en urgence les travaux.