Les feux dans le Diois (Drôme) et autour de la commune de Lagorce (Ardèche) sont considérés comme "peu virulents", c'est à dire progressant peu rapidement. Néanmoins, ils posent problème par leur localisation, puisqu'ils se trouvent dans des zones peu accessibles.
En deux jours, ce sont près de 600 hectares qui sont partis en fumée dans le Diois (Drôme) et autour de la commune de Lagorce (Ardèche).
L'incendie "progresse lentement"
A Romeyer ( Drôme), les pompiers décrivent la situation comme "favorable sur 3 flancs de l'incendie", mais plus délicat dans le secteur Nord, dans une zone escarpée, où l'incendie "progresse lentement", après avoir brûlé un peu plus de 300 hectares.
Le vent est faible mais pourrait tourner dans l'après-midi ce qui aiderait les 167 soldats du feu déployés, puisque les flammes seraient ainsi rabattues vers des zones déjà brulées.
250 pompiers ardéchois mais aussi du sud de la France
En Ardèche, autour de Lagorce, la situation est également "peu virulente" avec tout de même 3 zones de foyers distincts. Une situation à ne pas prendre à la légère évidemment, d'autant que, là encore, la topographie des lieux pose problème et le feu continue de s'étirer.
Les 250 pompiers ardéchois mais aussi venus du sud de la France étaient toujours en action à 10:30 en ce vendredi 12 août.
Une lutte "au corps à corps"
Ils ont déroulé des "kilomètres de tuyaux" et peinent à accéder aux zones névralgiques, "des point chauds" où seul une "lutte au corps à corps", dixit le Colonel Alain Rivière, patron du SDIS 07, permettra de venir à bout des flammes.
Le risque, c'est bien sûr de ne pas contrôler les foyers suffisamment rapidement et de subir un renforcement du vent dans l'après-midi, qui ferait repartir de plus belle l'incendie.
Les forestier-sapeurs à l'œuvre
Dans les deux départements, bûcherons et "forestiers-sapeurs" travaillent donc d'arrache pied pour créer des voies d'accès, pour permettre de lutter contre le feu au plus près. En Ardèche, c'est avec des bulldozer que les chemins sont créés.
Pour l'heure, hormis les moyens classiques de surveillance aérienne de la sécurité civile, aucun avion ou hélicoptère spécialisé dans le largage d'eau ou de produit retardant n'est plus engagé.
Fin des évacuations
Hier jeudi 11 août, ce sont des moyens aériens importants qui ont permis de fixer les feux : deux avions Dash, quatre canadairs et un hélicoptère bombardier d'eau.
Les campeurs des environs de Laforce ont pu réintégrer leur tentes, caravanes et bungalows dès jeudi soir, même si aucun risque direct n'était à craindre, comme l'a précisé la préfecture dans twet hier soir.