Enchaînées à une pelleteuse, elles empêchent la reprise du chantier du centre religieux de Saint-Pierre-de-Colombier

Le projet de construction d'un grand centre religieux catholique à Saint-Pierre-de-Colombier en Ardèche, fait polémique depuis 2018. Jeudi 12 octobre dans la matinée, deux femmes se sont enchaînées à la pelleteuse pour forcer l'arrêt des travaux.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un complexe religieux d'envergure est en construction dans la vallée de la Bourges, en Ardèche. Dès le début du projet, en 2018, ce chantier a provoqué des remous. Jeudi 12 octobre, dans la matinée, deux femmes opposées au chantier se sont "enchaînées" à l'aide d'un "arm-lock", à la pelleteuse du chantier.

Une opposition ferme

Les deux femmes n'étaient pas seules, une dizaine de membres du collectif "les ami.es de la Bourges", farouchement opposé au chantier d'extension du site, les ont rejoints. 

Le permis de construire a pourtant été validé en décembre 2018 par la mairie de Saint-Pierre-de-Colombier. Mais depuis, la population se divise. Une partie des habitants est en effet favorable à l'édification d'un nouveau lieu de culte, d'autres s'y sont toujours opposés.

Les manifestations contre la future construction ont même eu lieu en marge des processions ces dernières années. Les détracteurs souhaitent "préserver leur cadre de vie" et "leur vallée". Ils redoutent à la fois une détérioration du site en bordure de rivière et des nuisances générées par l'arrivée massive de pèlerins.

En juin 2020, une ZAD avait commencé à s'installer et suite à la forte mobilisation contre le projet, l'Etat avait fait stopper le chantier en octobre 2020.

Cependant après l'obtention d'études supplémentaires, la préfecture de l'Ardèche a donné son feu vert fin 2022.

"Destruction d’espèce protégée"

Les opposants mettent en avant la protection d'une plante rare, le reseda de Jacquin. Découverte sur le site en mai dernier, cette plante a motivé le dépôt d'une plainte de l'association mercredi soir pour destruction d'espèce protégée. 

Ce matin, les forces de l'ordre étaient également sur place. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information