Après la reconstitution à Pôle emploi en janvier dernier, celle du meurtre de la DRH de l'entreprise Faun à Guilherand-Granges doit se dérouler ce mardi matin. Gabriel Fortin a toujours refusé de s'exprimer sur l'assassinat de Géraldine Caclin. Il reste muré dans son silence ce jour également.
À Guilherand-Granges, ce mardi matin, est prévue la reconstitution du meurtre de Géraldine Caclin.
Les faits remontent au 28 janvier 2021.
Le même jour, une conseillère Pôle Emploi à Valence avait également été assassinée.
À Guilherand-Granges, le périmètre est bouclé autour de l'entreprise Faun.
Gabriel Fortin, soupçonné des deux assassinats est conduit sur place.
Il a toujours refusé de s'exprimer. A la mi-décembre, lors de la reconstitution du meurtre de Patricia Pasquion à Valence, il n'était pas sorti du fourgon de la prison.
Un mutisme persistant
Ce mardi matin, le véhicule pénitentiaire est resté à l'arrêt de longues heures devant l'entreprise. Une nouvelle fois, Gabriel Fortin refuse de participer à cette reconstitution. La juge d’instruction devra se contenter des déclarations des témoins.
Sur place, Maître Nicolas Poizat, avocat de partie civile, souligne le comportement de Gabriel Fortin.
"On a un mis en cause qui est extrêmement mutique. C'est une opposition qui est volontaire, constante, qui à mon sens est tout à fait calculée parce que cela lui permet d'être totalement inaccessible aux questions qu'on peut lui poser. C'est d'une très grande froideur et d'une grande indifférence pour les autres, peut-être même pour lui-même."
L’enquête a précisé que Géraldine Caclin finalisait en 2010 le licenciement de son meurtrier présumé, soit 11 ans avant le passage à l'acte.
Difficile de déterminer les motivations exactes de Gabriel Fortin, il refuse aussi de parler aux juges et aux experts psychiatres.