Autour de La Bastille, les exercices annuels de sauvetage sont souvent spectaculaires... et salutaires. L'année dernière, trois mois après un exercice, les secouristes ont été confrontés à la réalité en venant en aide à des personnes bloquées.
Le traditionnel exercice de sauvetage au téléphérique Grenoble-Bastille aura lieu cette année le lundi 13 avril, dès 8h30. Il s'agit d'un contrôle de sécurité mené par les organismes agréés auprès du Bureau Interdépartemental des Remontées Mécaniques (BIRMTG 38).
Les manoeuvres se feront en présence du Groupe de Reconnaissance et d'Intervention en Milieux Périlleux (GRIMP) des pompiers de l'Isère. Il y aura d'abord une évacuation totale, en simultané, des deux trains de bulles, soit environ 40 personnes. Du côté de la gare basse, les sauveteurs accèderont à l'installation au moyen de la plate-forme puis évacueront les passagers au moyen de cordes jusqu'à l'Isère, avec prise en charge pour une évacuation finale sur les berges.
Plus en hauteur, vers la gare d'arrivée, un autre groupe de sauveteurs descendra vers le train de bulles sur un câble, afin de procéder à son évacuation au moyen d'une corde jusqu'au sol où les passagers seront pris en charge pour remonter jusqu'au sommet du fort par le chemin de la Bastille.
Un scénario qui ressemble étrangement à ce qui s'est passé le 29 juin dernier. Le téléphérique s'était brusquement arrêté vers 19h15. 37 personnes étaient à bord. En cause, un câble moteur de l'appareil qui avait déraillé à cause du vent, entraînant l'arrêt total de la machine.