Mardi 7 juillet a débuté le festival du Film court de Grenoble. Organisé par la cinémathèque, cet événement est l'occasion, pour les férus de cinéma, de profiter pendant une semaine de projections gratuites de courts métrages dans le centre-ville de Grenoble.
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Reportage. "Pour moi, les meilleures comédies sont celles qui mettent en scène les histoires les plus insolites", souffle Basil Khalil, réalisateur anglo-palestinien en ce jour d'ouverture du festival.
Il est venu défendre "Ave Maria", un court métrage empli d'humour, où il raconte comment la vie d'une communauté de carmélites ayant fait vœu de silence, se retrouve passablement chamboulée lorsqu'une famille de colons israéliens vient percuter leur couvent. "Une bonne comédie, c'est celle où l'on peut s'imaginer dans la peau d'un personnage qui se met dans des situations à la fois drôles et périlleuses. Je trouve ça beaucoup plus intéressant que de rire d'une succession de gags", estime-t-il.
Reportage de Damien Borrelly, Gregory Lespinasse, Hervé Cadet-Petit et Jean-Jacques Picca
Ce film annonce la couleur d'un festival qui se veut cette année encore plus espiègle, original, mais également plus éclectique que par le passé. L'on passe très vite de l'humour au docu-fiction politique. Romain Champalaune a lui choisi le récit photographique pour mettre en lumière l'emprise du monstre Samsung sur la société sud-coréenne. "On connaît leur téléphone portable, mais beaucoup moins leur façon d'embrigader les jeunes sud-coréens. J'ai donc voulu montrer ça par l'image avec des exemples très représentatifs et à l'échelle humaine", explique-t-il.
Interview de Guillaume Poulet, directeur du Festival de film court de Grenoble
Le court métrage permet des regards personnels et très radicaux"
Cette édition s'annonce aussi bien plus conséquente. Plus de 3500 films visionnés en provenance de plus de 100 pays différents sont cette année au programme. L'occasion de vivre des instants oniriques, comme avec "Mur", le court métrage de la réalisatrice franco-roumaine Andra Tévy. Elle met en scène une femme de ménage se tuant à lâche et qui se prend un jour à rêver d'affronter le mur d'escalade du gymnase qu'elle nettoie tous les soirs. "Le court métrage permet des regards personnels et très radicaux", confie-t-elle.
Un festival qui s'ouvre à l'international
Des réalisateurs aux origines et au parcours divers, preuve qu'à l'approche de son quarantième anniversaire, le festival entend s'ouvrir encore d'avantage à l'international. 34 des 79 courts métrages projetés au public grenoblois ont en effet été réalisés à l'étranger. Ayant déjà assis sa position d'événement majeur dans le paysage cinématographique français, il semble donc peu à peu le faire au niveau mondial.
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