Cantal : une prétendante au titre de Miss Auvergne a-t-elle été évincée du concours parce que jugée trop ronde ?

Amandine Billoux, une habitante du Cantal, ne participera pas à la finale du concours de Miss Auvergne, le 18 octobre prochain. Elle accuse le jury de grossophobie. L’organisation semble embarrassée.
 

La finale du concours de Miss Auvergne aura lieu le 18 octobre prochain à Montluçon, dans l’Allier. Elle verra 12 candidates s’affronter. Mais à son grand dam, Amandine Billoux, une jeune habitante d’Aurillac, dans le Cantal, âgée de 24 ans, ne fera pas partie des finalistes. Elle raconte : « La sélection s’est passée le 28 septembre à Montluçon. On était 14 candidates. Une d’entre elles a été éliminée par ce qu’elle mesurait moins d’1m70. J’ai passé toute la journée là-bas. J’ai reçu un mail disant que j’étais recalée. Par téléphone, on m’a dit que j’étais beaucoup trop ronde. C’est clairement de la grossophobie. Tout ça parce que je fais une taille 42 ! C’est dégueulasse. Mais ce n’est pas marqué dans le contrat. Seule la taille est rédhibitoire ».

Un motif d'éviction qui n'est pas donné

Amandine conteste son éviction, elle qui avait pourtant été élue première dauphine de Miss Volcans d’Auvergne. Elle se sent légitime, étant la seule représentante du Cantal. De son côté, l’organisation du concours semble embarrassée. Jean-Jacques Sabourin, délégué centre Val de Loire et d’Auvergne pour Miss France, explique : « On ne peut pas donner le motif de son éviction. Il y a 7 membres du jury. On a estimé qu’Amandine n’avait pas sa place. Je ne peux pas en dire plus. Elle le sait elle-même. Elle est très jolie mais dans le règlement le délégué peut refuser une candidature sans en donner le motif ». Quand on lui demande clairement si Amandine a été évincée du concours parce qu’elle a été jugée trop ronde, il répond : « Je ne peux pas le dire. Le choix se fait sur un ensemble ».
 

Il n'y a aucun sujet donc aucun commentaire à faire

Endemol, propriétaire du comité Miss France estime : « Il n’y a aucun sujet donc aucun commentaire à faire ». Laïla Malhomme, déléguée du comité Haute-Loire et Cantal, a du mal à comprendre l’éviction d’Amandine Billoux : « Je m’étonne que le motif ne soit pas donné. Cela doit être clair, net et précis. C’était la seule représentante du Cantal. Le poids n’est pas mentionné dans les critères. Seule la taille est indiquée ».
D’ici l’élection finale, Amandine n’entend pas baisser les bras et compte bien encore faire parler d’elle.
 
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