Le Cantal comme l'ensemble des départements ruraux souffre particulièrement de la forte hausse du prix des carburants. Pour le député (LR) Vincent Descoeur, il s'agit d'une question de survie pour les campagnes françaises. 

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La facture à la pompe est de plus en plus salée pour les automobilistes. Le prix du diesel a augmenté de plus de 23% depuis un an et celui de l’essence de 15%.  Le député (LR) du Cantal, Vincent Descoeur, s’insurge contre la hausse des taxes sur les carburants qui pénalisent avant tout les territoires ruraux.

«  Cette taxe impacte le budget de tous les automobilistes et les ruraux en particulier. En temps normal, le carburant est plus cher dans le Cantal à cause du transport. Avec la hausse du carburant, le diesel a franchi la barre des 1,50 euro en France.  Dans notre département, il atteint les 1,70 euro dans certaines stations, le problème est encore plus prégnant», soulève Vincent Descoeur.
 

"Le coup de grâce pour les petites communes" 



Dans les zones rurales, les habitants sont souvent obligés de parcourir de longues distances pour se rendre au travail. « Le gouvernement explique qu’il ne taxe pas le travail, mais en taxant le déplacement, il taxe le travail », ajoute le député.
 

Selon lui, cette hausse des taxes sur les carburants va également avoir une incidence désastreuse sur l’organisation des territoires ruraux. « Cela va impacter les communes rurales éloignées des bassins d’emplois. Si le litre de gasoil atteint les 2 euros à l’horizon 2022, les personnes choisiront leur lieu de résidence en fonction des trajets. C’est le coup de grâce pour les petites communes ! ».
Le député du Cantal a d’ailleurs interpellé le Premier ministre, Edouard Philippe, le 30 octobre à l’Assemblée nationale. Il demande au gouvernement de renoncer à la hausse des taxes sur les carburants : plus 7,6 centimes le litre pour le gazole et plus 3,9 centimes pour l’essence depuis début 2018.
 


Après le ticket restaurant, le ticket carburant ? 



 « Le gouvernement a fait le choix de pénaliser avant d’être capable de proposer des solutions alternatives accessibles à tous. L’Etat va récolter 12 milliards par an mais il ne va pas réinvestir la somme pour l’écologie. La transition énergétique est un alibi pour prélever des milliards dans les poches des automobilistes ! » soulève-t-il.

«  Il faudrait créer une taxe flottante qui s’adapterait au cours du pétrole » propose le député. Il suggère également une autre piste : la création d’un « ticket carburant » sur le modèle des « tickets restaurants ». ; ils pourraient être financés par les entreprises et grâce à une taxe sur les profits des sociétés d'autoroute.
 
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