Jeudi 12 janvier, une autopsie a été pratiquée sur le corps de la jeune femme découverte morte dans un champ à Saint-Flour, dans le Cantal, quelques jours plus tôt. «Aucune trace de violence physique ou sexuelle n’a été constatée par le médecin-légiste» indique le procureur de la République.
Le mystère demeure à Saint-Flour, dans le Cantal, après la découverte du corps d’une jeune femme de 19 ans le mardi 9 janvier. Le corps de la jeune femme a été découvert dans un champ, à proximité de la boîte de nuit où elle s’était rendue dans la nuit du 6 au 7 janvier, date depuis laquelle elle était recherchée. Une autopsie a été réalisée jeudi 11 janvier. Paolo Giambiasi, procureur de la République d’Aurillac, indique dans un communiqué : « Une autopsie a été réalisée ce jour. Aucune trace de violence physique ou sexuelle n’a été constatée par le médecin-légiste ».
Des analyses toxicologiques attendues
Il ajoute : « Par ailleurs, les résultats des analyses toxicologiques sollicitées parviendront dans les prochaines semaines ». Une enquête est ouverte en recherche des causes de la mort à la suite de la découverte du corps de la jeune femme. Par ailleurs, des affaires susceptibles d’appartenir à la jeune femme, notamment un sac à main, ont été découvertes. Le procureur de la République précise : « Dans ce sac, des produits, pouvant être des stupéfiants, ont été appréhendés et font l’objet d’analyses. Le médecin ayant constaté le décès n’a pas découvert, à l’examen visuel du corps, de traces semblant résulter de violences ». La brigade de gendarmerie de Saint-Flour, à qui l’affaire est confiée, poursuit ses investigations, et procède notamment aux auditions des personnes susceptibles d’avoir été présentes dans la boîte de nuit et d’apporter des éléments utiles à l’enquête.