Les 28 et 29 juillet, l'Aurillac Airshow a fait vibrer tout le Cantal. Avec cette édition 2018, le meeting aérien d'été bascule dans une nouvelle dimension : vols de démonstration, balais aériens et aéronefs d'exceptions étaient au rendez-vous.
Il n'y avait que sous les ailes des avions qu'on pouvait trouver de l'ombre, ce 29 juillet, pendant le meeting aérien d'Aurillac. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur le tarmac de Tronquières pour assister au spectacle qui s'est déroulé dans le ciel. Rafale, DC-3, avions de voltiges, il y en avait pour tous les goûts.
Les spectateurs ont notamment pu voir voler un Antonov AN-2, vieux de 40 ans. Les derniers modèles de cet avion bi-plan, notamment destiné au transport de marchandises en Sibérie, ont été produits en 1987. Il reste aujourd'hui l'un des symboles de l'aviation soviétique.
Mais il ne volait pas que de lourds coucous, puisque l'équipe de voltige de l'Armée de l'Air était présente. Le capitaine Alexis Busque, pilote de chasse, a d'ailleurs fait une démonstration avec son extra 330 SC. Venu depuis Salon-de-Provence, il représentait une équipe championne du monde en 2015, titre qu'ils espèrent décrocher à nouveau en 2019. "Aujourd'hui il fait chaud, donc on sortira en sueur et fatigué de nos vols, mais avec le retour du public, on est toujours ravi", assure l'as de la voltige.
Autre légende du siècle précédent, le Douglas DC-3, aussi appelé Dakota, était présent dans l'azur cantalien. Il volait sur les premières lignes d'Air France avant les Caravelles et les A320, et a également participé au débarquement américain du 6 juin 1944. Un beau pedigree, pour un meeting aérien de haut vol.