Une vingtaine d'élèves d'une classe maternelle de l'école de Vézac, près d'Aurillac, dans le Cantal, a réalisé un clip video en soutien au personnel soignant pendant le confinement lié au coronavirus COVID 19. Une façon de leur dire merci.
L'initiative est partie de petits défis organisés par une institutrice de l'école de Vézac, dans le Cantal. Pendant le confinement lié au coronavirus COVID 19, des ateliers à distance sont organisés par l'institutrice comme écrire son prénom avec des objets de la maison. Il y a quelques jours, un nouveau défi a été lancé : faire des dessins et écrire des mots de remerciement pour le personnel soignant.
Dans l'école il y a des parents qui sont des personnels soignants
Une vingtaine d'élèves de maternelle s'est alors pris en photo. "J'ai récupéré toutes les photos et j'en ai fait un montage, explique Béatrice Luman, maman de Célia, 4 ans. C'était important de faire ça pour soutenir le personnel soignant. Nous, on reste chez nous, c'est déjà bien, mais on se sent impuissant". D'autant que dans l'école, il y a quelques parents qui sont soignants.C'est le cas de Marie Prat qui est aide-soignante au centre médical Maurice Delort, à Vic-sur-Cère. "Psychologiquement, c'est compliqué en ce moment. C'est une pression en permanence pour les proches et les patients. Le fait de voir des applaudissements, ça fait du bien. Et cette vidéo aussi je serai contente de la montrer à ma fille plus tard".
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Des enfants entre 3 et 5 ans
Une initiative qui a donc pour objectif de soutenir, mais pas seulement. "Grâce aux dessins, c'est un moyen d'expliquer aux enfants pourquoi on est confinés", ajoute le directeur de l'école, Xavier Devemy. "Ils sont petits, ils ont entre 3 et 5 ans, on essaye de leur expliquer avec des mots pourquoi on est confinés et ce que c'est ce virus mortel, mais ce n'est pas évident, continue Béatrice Luman. Avec cette vidéo, c'est plus simple, même s'ils posent beaucoup de questions".La vidéo a fait le tour de l'inspection académique jusqu'au rectorat qui l'a partagé. Mais plus encore, selon le directeur de l'école, un EHPAD dans le Cantal devrait répondre à la vidéo des enfants.