A l’approche de Noël, la nuit tombée, la maison de Jean-Claude Devaux s’illumine. Chaque année, cet habitant d'Arpajon-sur-Cère, près d'Aurillac, décore un peu plus la façade et le jardin de son habitation. Un moment de féerie partagée.
C’est comme une parenthèse enchantée, une porte ouverte sur un monde imaginaire et coloré. A Arpajon-sur-Cère, près d'Aurillac, Jean-Claude Devaux aime aller à la rencontre des curieux venus admirer sa maison. Chaque année, à l’approche des fêtes, il décore et éclaire un peu plus son habitation. Il n'a pas de petits-enfants, mais espère faire le bonheur des autres.
« Mon plaisir, c’est de voir ces regards illuminés, les billes qu’ils ouvrent, ils sont ébahis », se réjouit-il.
« C'est magnifique, c’est impressionnant le boulot que ça représente. On était déjà venu l’année dernière et l’année d’avant », glisse Josiane Lemmet, une voisine.
Comme le Père Noël, c'est à la fin de l'année qu'il a le plus de travail. Mais le labeur commence dès la fin de l'été, dans la buanderie qu'il a transformé en atelier. C'est là qu'il fabrique tous ses sujets. Sur la table à repasser, il coupe, peint, colle et traque la moindre ampoule défectueuse.
Cette passion des illuminations est née des souvenirs de son enfance du côté de Sarrebourg, en Moselle. « Là-bas, tout le monde décore façon alsacienne et donc quand je suis venu ici, j’ai démarré petit et maintenant... au maxi », raconte celui qui a conservé son âme d’enfant.
Aujourd'hui, les 600 m2 de jardin sont occupés, ainsi que la façade de la maison. 800 watts d'éclairage qui illumineront les soirées de ce « papi lumière » jusqu'à l'Epiphanie.
