Elles sont les stars traditionnelles des repas de fêtes de fin d'année : les dindes et autres chapons. Dans le Cantal, un éleveur se prépare au grand rush avant le réveillon. Plus de 400 volailles vont être vendues en quelques jours.
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
A Saint-Cernin, dans le Cantal, dans son élevage de volailles fermières, Alexandre Selves bichonne ses pensionnaires : 350 chapons et 90 dindes qui seront servis à Noël. Alexandre explique : « C’est un chapon qui fera à peu près 3,2 kg. C’est pour environ 8 personnes ». Pour les plus grande tablée, Alexandre a aussi la solution. Il souligne : « Cette bête, que l’on appelle bronzée d’Amérique, fait à peu près 8 kg. Il faut être assez nombreux pour manger cela ».
Un aliment qui fait toute la différence
Ses volailles sont élevées de manière traditionnelle, et avec un aliment qui ferait toute la différence. Alexandre précise : «
Le dernier mois, pour qu’elles soient toutes bien fermées à l’intérieur, on nourrit les chapons et les dindes avec du lait et du maïs, pour finir de les engraisser. On copie cela sur les élevages de Bresse. Ca a un effet gustatif cela attendrit la viande, plus un petit côté odorant, car il y a l’odeur du lait dans la viande ».
Des volailles qui trouvent preneurs
Un goût si particulier qui fait que chaque année, dindes et chapons trouvent preneurs, entre 14€ et 15€ du kilo. Il ajoute : «
J’ai 175 chapons réservés pour le moment et 75 dindes. C’est un bon début. Il y encore tous les retardataires qui n’ont pas commandé. Il y a aussi les gens qui ne commandent pas et qui viennent directement sur le marché pour les récupérer ». Mieux vaut tout de même passer commander, par Internet ou directement à la ferme. Chaque année, la période de Noël représente 20% du chiffre d'affaires de l'exploitation d'Alexandre.