Arrivé mercredi soir dans le Cantal, Emmanuel Macron a rejoint une centaine de militants de son mouvement " En Marche ! " à la salle de spectacle d'Aurillac. Devant eux, il a ironisé sur les menaces de sanctions lancées à ses partisans par le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis.
"Quand il n'y a plus d'idées, il y a de la discipline!". Emmanuel Macron a dénoncé mercredi à Aurillac un "socialisme de caserne" en réponse aux menaces de sanctions lancées à ses partisans par le patron du PS, Jean-Chrisophe Cambadélis.Plus tôt, dans notre journal, Emmanuel Macron avait, dès les premières secondes de son intervention, fait références aux deux parlementaires locaux qui l'accueillaient dans le Cantal, Alain Calmette et Jacques Mézard.
Mais ces derniers se sont pour l'instant bien gardé de prendre ouvertement parti pour le fondateur du mouvement "En Marche !".
"Je regarde avec sympathie et grand intérêt sa démarche"
"Je n'ai pas pris ma décision. Je regarde avec sympathie et grand intérêt sa démarche. J'ai aussi un passé, des valeurs auxquelles je tiens, une famille politique à laquelle j'appartiens. C'est en fonction de la construction de cette nouvelle offre que je me déterminerai le moment venu" réagit Alain Calmette, député PS du Cantal.
Alain Calmette, Député du Cantal (PS)
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"J'ai été suffisamment critique envers la présidence de François Hollande pour ne pas le [E.Macron] soutenir"
"Nous verrons ce qu'il propose. J'ai été suffisamment critique depuis 4 ans vis à vis de la présidence de François Hollande pour ne pas le soutenir. D'un autre côté, je reste un radical de gauche, donc je verrai quelles sont les positions, et en fonction de cela, je me déterminerai" répond quant à lui Jacques Mézard, sénateur du Cantal.
Jaques Mézard, Sénateur du Cantal, (PRG), Président de la Communauté d'Agglomération du Bassin d'Aurillac
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