Vincent Descoeur, actuel député du Cantal, a reçu Jacques Chirac en 2004, alors qu’il était président du Conseil général du Cantal. Il affirme : « Jacques Chirac était le président, mais aussi le voisin corrézien. De toute évidence, il connaissait et comprenait les territoires. Il avait une vraie passion pour la province. Il restera pour les Cantaliens le défenseur de la ruralité, le défenseur de l’agriculture et en particulier de montagne. Il était aussi à l’aise dans un comice agricole que sous les ors de la République. Il aimait les gens et ça transpirait ».Le voisin corrézien
Alain Marleix, ancien député du Cantal, ancien maire de Massiac et ancien secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants, a longtemps côtoyé l’ancien président. Il déclare : « La disparition de Jacques Chirac est une page de l’Histoire qui se tourne. C’est une perte pour le pays, La France. Il était frontalier du Cantal. Il venait chez le coiffeur à Ydes, il venait au restaurant à Saignes. Il était très souvent dans le secteur. En 1993, en campagne, il m’a fait visiter des HLM à Ydes. Je le revois encore monter les escaliers 4 à 4 pour me présenter ».Une page de l’Histoire qui se tourne
Christiane Lambert, originaire du Cantale et actuelle présidente de la FNSEA, a connu Jacques Chirac lorsqu’elle était présidente du Centre National des Jeunes Agriculteurs. Elle indique : « Il a toujours été attentif au monde agricole. Il avait de la terre à ses chaussures. Son mentor était Georges Pompidou, lui aussi un homme de la terre. Il connaissait le travail des agriculteurs, le temps long, leur vulnérabilité, leur attachement aux animaux et la fragilité de leur condition ».Il avait de la terre à ses chaussures