À 94 ans, Charly Bancarel est l’un des plus vieux porteurs de la flamme olympique. Originaire du Cantal, il s’est déplacé jusqu’en Dordogne mercredi 22 mai, qui accueillait le passage du précieux flambeau. Un événement très important et très émouvant dans la vie de ce marathonien.
Nul besoin de courir, il faut partir à point : 200 mètres pour profiter de chaque instant. Accompagné par sa petite fille Virginie, Charly Bancarel, le marathonien de 94 ans était l’un des relayeurs de la flamme olympique, ce mercredi 22 mai à Bergerac en Dordogne. « Mon impression c'est que j'ai presque les larmes aux yeux... », confie-t-il, ému. Un moment très important pour le nonagénaire, qui a fait le déplacement depuis Salers (Cantal) la veille, avec sa famille. « Ça me rend heureux et surtout satisfait de pouvoir le faire. Espérons que j’arriverai au bout et que tout sera vraiment réussi. » Ce matin, réveil aux aurores pour le grand jour. A peine le costume enfilé, Charly attire déjà tous les regards. « Je le trouve en pleine forme, rayonnant et excité comme un enfant », explique sa petite-fille Virginie.
Une journée riche en émotions
Charly est alors fin prêt pour porter la flamme : « On va essayer de bien courir, de faire pour le mieux. Je suis en bonne forme, j’ai bien dormi, je n’ai pas mal aux jambes, j’ai pris un petit déjeuner très agréable… Tout va pour le mieux du monde. » Parmi les 23 autres porteurs du jour dans la cité de Cyrano, Charly est l'aîné d'entre eux, lui qui avait séduit la France en terminant le Marathon de Paris l'an dernier à 93 ans. Dans les rues bergeracoises, avec la flamme, Charly était la star du jour. Un moment fort pour lui, mais aussi pour ses proches qui l'accompagnaient comme sa fille, Dominique : « Je suis très émue et très contente de voir que mon papa, à 95 ans, a pu faire cette démarche. Je suis très heureuse. »
Une expérience inoubliable
Son petit-fils Pierre est lui aussi très fier : « On sent une grosse ferveur, c’était vraiment chouette, vraiment super, un moment inoubliable. Voir la flamme olympique et son grand-père qui la porte, c'est vraiment super. » À l'arrivée, un cadeau à ranger parmi tous ses trophées et des souvenirs pour la vie pour Charly : « J'étais un peu dans mon monde, mais je voyais bien les gens. Je réalisais bien qu'ils étaient là pour m'encourager, pour me féliciter. » Une journée inoubliable, avant une dernière sortie peut-être, les 10 km pour tous des Jeux de Paris.
Vous pouvez suivre en direct chaque jour le parcours de la flamme sur france.tv.
-Propos recueillis par Marie Le Bobinnec pour France 3 Auvergne