La musique sacrée est à l'honneur de cette 49e édition du festival. Après le "Dixut Dominus" de Haendel joué samedi, le Stabat Mater de Pergolèse résonnait dans l'Eglise du Val Vert, au Puy-en-Velay, dimanche. Lundi, "La Messe en si" de Bach était programmée à La Chaise-Dieu (Haute-Loire).
C'est un choeur et un orchestre italien, l'ensemble Ghislieri, qui ont ouvert cette 49e édition du festival samedi après-midi. Ce sont des habitués de La Chaise-Dieu, ils viennent pour la 3e année. Après l'ouverture, le Dixit Dominus de Haendel, ils ont donné un autre concert baroque à l'église du Val Vert au Puy-en-Velay, une église moderne construite dans les années 60.
Le Stabat Mater de Pergolèse raconte la douleur de la mère du Christ lors de la crucifixion, un thème religieux qui a inspiré les compositeurs de toutes les époques mais la version de Pergolèse est certainement la plus célèbre. Pour Giulio Prandi, le chef de l'ensemble Ghislieri, la particularité de cette version tient en ce qu'elle dégage "une grande modernité dans le langage, un rapport avec le texte profondément spirituel mais aussi tout le savoir-faire moderne des compositeurs napolitains ouverts à l'opéra".
La Chaise-Dieu, ce sont aussi des conférences. François Micol, étudiant au Conservatoire de Lyon, familiarise le public à La Messe de Bach, "une oeuvre chargée de mystère" selon le spécialiste. "C'est à la fois une synthèse et une porte d'entrée dans Bach qui est extraordinaire", estime-t-il.