Des chercheurs de Grenoble "dissèquent" le comportement du cerveau en altitude

Vidéos. A l'heure de la semaine du cerveau, gros plan sur les travaux des chercheurs grenoblois qui décortiquent depuis des années le fonctionnement du cerveau en altitude, en laboratoire et sur site, au Mont Blanc.

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Dans les neurosciences, il est une discipline qui intéresse tout particulièrement les alpinistes et tous les fervents de la montagne: l'étude du rôle du cerveau dans l'adaptation de l'organisme au manque d'oxygène en haute altitude. Un vaste champ de recherche exploré par un laboratoire du Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble.

2000 mètres, 2800 puis 4800 mètres! Juché sur un vélo, dans une salle blanche, le "cobaye" vient de réaliser l'ascension du Mont Blanc... en laboratoire. Une machine reproduit l'air raréfié qui règne tout là-haut. Elle permet de simuler "l'hypoxie", la diminution de l'oxygène dans l'organisme. A cette altitude, il chute de 30 %. Mais comment réagit le cerveau? C'est ce que commencent à découvrir les chercheurs.

A l'INSERM, Samuel Vergès travaille depuis des années sur la question. "Le cerveau fatigue autant que les muscles", explique-t-il, le manque d'oxygène provoque des perturbations variables d'un individu à l'autre". 


Le "mal des montagnes" est-il génétique?


Quel est le processus du mal des montagnes?  Il prend de multiples formes : maux de tête, nausées, ou oedèmes pouvant entraîner la mort. Et ces troubles varient d'un individu à l'autre. Il existe des variations liées sans aucun doute à des vecteurs biologiques, voire génétiques. Certains compensent mieux que d'autres le manque d'oxygène. Le cerveau de ceux qui vivent depuis des générations en altitude le tolère bien mieux.

Le mal des montagnes touche une personne sur deux au-delà de 4000 mètres, trois sur quatre au-delà de 5000. La génétique et la biologie ne sont pas les seules pistes pour la recherche. Le sommeil pourrait être aussi l'une des clés pour s'adapter à la haute altitude.

Et le sommeil dans tout ça?


Le laboratoire du CHU de Grenoble travaille aussi sur le sommeil en altitude à partir des résultats d'une expérimentation exceptionnelle. Baptisée "Vallot 2011", cette expérience grandeur nature avait été menée à l'observatoire Vallot, près du Mont Blanc, à 4300 m d'altitude.

Un véritable laboratoire avait été reconstitué avec 3 tonnes de matériel et une vingtaine d'expérimentateurs et de 'cobayes' volontaires. Pendant 18 jours, toute l'équipe avait vécu en autarcie dans les 30m2 du petit observatoire de haute montagne avec une mission: évaluer le rôle du sommeil et du cerveau dans l'adaptation de l’organisme à l’altitude.









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