L’accident survenu à l’Acrobastille de Grenoble reste toujours difficile à comprendre. Vendredi 31 juillet, l’animateur et chef d’équipe de 27 ans avait fait une chute de 10 mètres.
Reportage. Le flou règne encore autour de la chute du moniteur de l’Acrobastille. «C’est à la suite d’une rupture de sangle sur l’atelier "Jump", que l’accident s’est produit vers 16 heures. La sangle a cassé et on ne sait pas pourquoi», réagit Frédéric Dubois, le gérant de la société.Le "Jump" est un atelier autonome qui simule une chute, tout en accompagnant la descente avec un enrouleur. La hauteur est inférieure à 10 mètres. La rupture de la sangle, propre à cet équipement, n’est à ce jour toujours pas expliquée et fait l’objet d’une enquête.
Acrobastille - The Jump par Acrobastille
Le parc est à jour de ses contrôles de sécurité"
Le gérant a toutefois tenu à rappeler que tous les équipements sont régulièrement contrôlés. «Le parc est à jour de ses contrôles de sécurité. La sangle en question a été changée en début d’année. Début juillet, le contrôle annuel de l’ensemble du parc a été effectué par un cabinet de contrôle agréé.
Reportage de Joëlle Ceroni, Jean-Pierre Rivet et Philippe Caillat
Intervenants: Fred Dubois, gérant d'Acrobastille; Bertrand, animateur Acrobastille
L’animateur, gravement blessé et polytraumatisé, souffre de multiples fractures mais son pronostic vital n’est pas engagé. Pour l’instant, l’atelier "Jump" reste fermé. Les autres parcours de l’Acrobastille ont rouvert au public lundi après-midi.