La cité scolaire de L'Edit à Roussillon évacuée à cause d'une fuite de gaz... inexistante

Plus de peur que de mal, mais tout une cité scolaire - 1600 personnes - a été évacué, ce jeudi 5 juin vers midi, à cause d'une forte odeur de gaz... qui venait en fait d'un camion dans une rue voisine.

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A un peu plus d'une semaine du début des épreuves du Bac, et alors que l'intensité des cours diminue, un petit incident a notamment bouleversé le quotidien du Lycée de L'édit ce jeudi.

A 10h47, les pompiers sont alertés: une odeur de gaz est perçue dans l'établissement isérois de Roussillon. Ça sent le roussi! Avant l'arrivée des secours, tous les élèves, enseignants et employés sont évacués et rassemblés dans la cour. Les gendarmes sont aussi sur le pont, dès 11 heures.

Heureusement, le relevé d'explosimétrie (qui mesure la présence de gaz susceptibles d'exploser), effectué par les secours à leur arrivée, est négatif. Ouf, il n'y a pas de fuite de gaz!

Après inspection, l'origine de l'odeur est trouvée: c'est un camion transportant du distillat de pétrole, qui livrait du carburant dans une rue d'à côté, qui a dégazé sous les fenêtres de la cité scolaire.

Récréation

A 11h16, tout le monde était de retour en classe. La récréation aura duré une demi-heure.

Assez de temps pour publier quelques tweets et s'amuser sur les réseaux sociaux. Un délire potache.


Grave, pas grave

L'événement aura moins fait rire le Proviseur. Contacté pour obtenir quelques détails sur le déclenchement de l'alerte, il n'a que ces mots: "Je ne veux pas communiquer."

Qu'il se rassure, les pompiers ne lui en veulent pas de les avoir fait déplacer pour rien: "C’est courant, les gens sentent quelque chose, alors ils nous appellent tout de suite. Nous, on prend tout en compte. On a obligation de faire une levée de doutes." Du reste, la petite histoire aura prouvé qu'à L'Edit, les procédures d'évacuation, on maîtrise!
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